Ce mardi 26 novembre, la ministre des Armées a révélé l’identité des treize militaires français morts au Mali, dans un accident d’hélicoptère. Parmi les victimes figure le lieutenant Pierre Bockel, le fils de Jean-Marie Bockel, ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
C’est une triste nouvelle qui est tombée ce mardi 26 novembre. La ministre des armées Florence Parly a dévoilé l’identité des treize militaires tués la veille dans un accident d’hélicoptère, alors qu’ils étaient en mission au Mali. L’accident a eu lieu peu avant 20 heures, ce lundi 25 novembre. Deux hélicoptères, qui évoluaient à basse altitude, sont entrés en collision avant de s’écraser au sol, ne faisant aucun survivant. Parmi les victimes, figure Pierre Bockel, « lieutenant du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau », comme le précise Bruno Jeudy, rédacteur en chef de Paris Match, dans un tweet daté de ce mardi 26 novembre. S’il était reconnu au sein de la profession, l’homme était aussi le fils de l’ancien ministre et sénateur centriste Jean-Marie Bockel. Ce dernier a été ministre du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme sous François Mitterrand. Il a ensuite œuvré pour trois Secrétariats d’États différents, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. En 2004, Jean-Marie Bockel est élu sénateur du Haut-Rhin, un poste qu’il occupe encore aujourd’hui.
Le président de la République Emmanuel Macron a salué « le courage » des militaires français. Le chef de l’État « s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la Nation », a précisé un communiqué provenant de l’Élysée. Selon une information rapportée par BFMTV, qui cite une source gouvernementale, un hommage national devrait avoir lieu pour la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine. À noter qu’il s’agit de « l’un des plus lourds bilans humain essuyé par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrout, en 1983, qui a tué soldats français », a précisé Le Parisien. Florence Parly, par le biais d’un communiqué, a indiqué qu’une enquête avait été ouverte « afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame ».
La ministre des Armées Florence Parly rend hommage aux treize militaires morts au combat au #Mali. Elle cite chaque nom des victimes issus de régiments de Pau, Gap Et Saint-Christol ?@ParisMatch pic.twitter.com/hVAVK0SkLB
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