Championne de natation, la jolie Sud-Africaine s’épuise à naviguer dans les courants hostiles de la PrincipautéChampionne de natation, la jolie Sud-Africaine s’épuise à naviguer dans les courants hostiles de la Principauté.
Tout semble lui avoir été donné. Mais, d’aussi loin qu’on remonte le fil de son destin, on en a toujours beaucoup demandé à Charlène de Monaco. Son premier combat remonte au premier cri: le 25 janvier 1978, Charlène Wittstock naît prématurément, avec deux mois d’avance, à Bulawayo, dans le sud de la Rhodésie. «Ne vous inquiétez pas, la petite est coriace. Elle va survivre», assurent les religieuses à sa mère, Lynette Wittstock. Charlène leur donnera raison. Elle grandit en pleine guerre civile, obligée, à 12 ans, d’abandonner sa maison aux nouveaux seigneurs du pays, rebaptisé Zimbabwe. La famille se réfugie à Benoni, ville d’Afrique du Sud marquée par les violences de l’apartheid. Les parents sont amers. Lynette a renoncé à ses ambitions de plongeuse olympique pour devenir maître-nageur. Le père, Mike, aspirant boxeur sans gloire, vend des photocopieurs. A Charlène, désormais, de se montrer à la hauteur de leurs rêves.
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Elle enchaîne, cinq heures par jour, des longueurs de piscine. Au bout du bassin, Mike, exigeant, obtus. Pendant vingt ans, Charlène s’inflige une discipline de fer. Elle se hisse ainsi dans les classements mondiaux. Une routine de championne jusqu’à ce 13 juin 2000, où la sirène croise enfin son prince. Elle vient de remporter une médaille d’or au Mare Nostrum, le meeting international de natation qui se déroule chaque année à Monaco. Dans un coin de la cafétéria, Albert la repère, silhouette juvénile négligemment glissée dans un survêtement, blonde et sans fard. Au milieu des nageurs médusés et des gardes du corps impassibles, ils échangent sourires et numéros de téléphone.
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Trois mois plus tard, aux JO de Sydney, où l’équipe sud-africaine se classe cinquième au relais 4 x 100 mètres dos crawlé, Charlène et Albert dînent pour la première fois en tête à tête. Ils se découvrent des passions communes comme la mer, le sport… Au bout de quelques mois, il lui propose de le rejoindre sur le Rocher. L’invitation se mue en rendez-vous réguliers. A Monaco, on installe Charlène à droite, à gauche, dans des appartements où, sans amis ni moyens propres, elle passe des heures à attendre ce prince de vingt ans son aîné, à la réputation de tombeur. Elle l’aime, s’accroche. Et sourit quand elle le voit, c’est-à-dire rarement.
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2002. Trois médailles d’or raflées sur le circuit de la Coupe du monde et une médaille d’argent, en relais, aux Jeux du Commonwealth, à Manchester. Les dernières… La forme et la carrière de Charlène déclinent alors qu’Albert II se prépare à régner. Il succède à Rainier III l’année de sa mort, en 2005. Un an plus tard, contraint de reconnaître Jazmin Grace, fille illégitime née quatorze ans plus tôt d’une brève aventure avec une serveuse californienne, il déclare que «la femme idéale n’existe pas », que seules «comptent les affinités, les connivences». C’est aussi le moment qu’il choisit pour dévoiler au grand jour son amour pour Charlène… Le bonheur affiché dans une tribune officielle, le soir de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Turin, sera bientôt gâché. Dans une interview accordée à Paris Match en 2007, Nicole Coste, une hôtesse de l’air d’origine togolaise, révèle qu’elle entretient depuis dix ans une liaison avec le prince. Un fils, Alexandre, est d’ailleurs né en 2003… Charlène serre les dents. Et annonce son retrait du circuit professionnel pour s’installer définitivement en principauté. Plus rien, croit-elle, ne pourra ainsi lui échapper. L’adrénaline que lui procurait la pratique intensive du sport retombe. Pour la rassurer, et la sauver de la déprime, Albert multiplie les sorties en sa compagnie. Au rythme de leurs apparitions, les commérages blessants s’intensifient. Dès cette époque, elle lâche à une amie: «Monaco est un village peuplé de requins et de vipères.»
Au vernissage de l’exposition «Les années Grace Kelly», en juillet 2007, au Grimaldi Forum, elle paraît « rayonnante» dans le sillage du prince. Elle s’est à peine aperçue, selon un témoin, que son arrivée a été retardée, le temps pour la maison Hermès de remettre aux «vraies» princesses, Caroline et Stéphanie, deux sacs Kelly. Aucun cadeau n’est prévu pour elle, sinon d’accéder au premier cercle. Le « village » commence enfin à la prendre au sérieux. Mais il faudra encore patienter deux ans avant qu’Albert, indifférent aux pressions, ne décide de se ranger. Il se pourrait que Charlène le doive en partie à Carl Gustaf de Suède. « Quand tu viendras au mariage de ma fille, sois accompagné d’une fiancée, pas d’une copine », murmure le roi à l’oreille d’Albert lors du rassemblement de la Fondation du scoutisme mondial à Monaco, en avril 2010, selon une source suédoise familière de la scène monégasque. Le 19 juin, dans la cathédrale de Stockholm où l’on célèbre l’union de Victoria, future reine de Suède, avec son prof de gym, Albert fait son entrée avec Charlène. Quatre jours plus tard, leurs fiançailles sont annoncées. Aînée des Grimaldi, Caroline de Hanovre, qui fait figure de première dame depuis la disparition de sa mère, cache à peine son dépit. Comme son père Rainier III, elle rêvait d’un mariage plus aristocratique pour son frère. Ses regards glaçants font frémir Charlène, comme si, racontera-t-elle un jour à une proche, une petite voix lui susurrait ce que Caroline semble alors penser tout bas: «You will never make it…» («Tu n’y parviendras jamais…»).
Certains, en coulisse, fustigent les manières de Charlène, pas assez policées, son air lointain, son rude accent sud-africain
Charlène se retrouve face à des vents contraires. Mike, de retour, guette le mariage avec autant d’impatience que les victoires d’autrefois, dans les bassins. Une date est fixée. Certains, en coulisse, fustigent les manières de Charlène, pas assez policées, son air lointain, son rude accent sud-africain. On raille son français, limité – malgré des cours dans un institut de Villefranche-sur-Mer – à quelques mots enseignés au pied levé par ses gardes. Pour y remédier, on l’affuble du majordome Eric Musso, déjà employé au service de la famille princière. Dévoué et attentif, rompu aux intrigues du Rocher, cet autodidacte se transforme en poisson-pilote. Aux marches du palais, aucune rumeur n’est épargnée à Charlène. Pressent-elle alors que le conte de fées ne pourrait être qu’une façade? Elle hésite, pousse une colère qui, dépassant les murs épais de la forteresse génoise, va donner naissance à cette rumeur tenace selon laquelle elle a tenté de fuir trois jours avant le D-Day. «A coup de promesses et de démentis, on l’a convaincue de rester», témoigne une éminence grise intervenue alors et qui préfère rester anonyme. Le service de presse du palais jure à ceux qui l’interrogent: «Charlène sait qui elle épouse», comme si l’on pouvait en douter.
A la veille du mariage, le clan Wittstock débarque de Benoni : certains ne repartiront plus. Le 2 juillet 2011, au bras de Mike, vêtue d’une robe ayant nécessité deux mille cinq cents heures de travail, Charlène, convertie au catholicisme, s’apprête à devenir Altesse Sérénissime, nantie de plus de titres de noblesse – trois fois duchesse, trois fois marquise, cinq fois comtesse, sept fois baronne et trois fois dame – qu’aucune femme au monde n’en a jamais rêvé. Elle dit «oui» sans ciller, mais ce que les chroniqueurs retiennent, c’est la larme versée en déposant en offrande son bouquet sur l’autel de l’église Sainte-Dévote. Les premières années de mariage ressemblent à une parade autour de la terre. Presque de tous les voyages, Charlène apprend à s’accommoder d’«amis», pique-assiettes en tous genres qui s’incrustent sans s’annoncer. Par amour, par devoir, elle revêt la panoplie de princesse, livrée à elle-même – «sans manuel», précise-t-elle lors d’une interview à Paris Match – dans «ce palais qui n’a pas abrité de couple princier depuis plus de vingt ans ». Au magazine «Tatler», elle précisera : «Au début, les gens que je rencontrais à Monaco ne comprenaient ni ma mentalité ni mon humour de Sud-Africaine. J’ai été confrontée à la jalousie. Il fallait s’y attendre…» Ainsi qu’à l’inévitable comparaison avec Grace Kelly. Comment égaler la légende d’une des plus belles femmes du monde? Parmi les multiples épreuves imposées par la vie sous les projecteurs, celle de la fertilité, jalonnée de médisances sur son incapacité à donner un héritier au prince, sera pour Charlène, comme pour Grace de Monaco, la plus douloureuse. La naissance de jumeaux, le 10 décembre 2014, y met fin. Après avoir vu, au baptême de Jacques et de Gabriella, s’incliner un à un tous les membres de la famille princière pour la féliciter, elle imagine enfin acquise la place centrale, jusque-là déniée, au sein de la dynastie. Plus sûre d’elle qu’elle ne l’a jamais été, elle avance tête haute, décochant des flèches à ceux qui l’ont dédaignée. «Je suis peutêtre une “petite paysanne” sud-africaine, mais je sais voir à travers les gens», lance-t-elle en guise d’avertissement. Elle réclame un vrai rôle, exige un budget plus conséquent, un entourage choisi et non plus imposé.
Astres à l’appui, une diseuse de bonne aventure aurait récemment suggéré qu’un de ses proches, informaticien, devienne le graphiste officiel de la principauté…
La rénovation du palais sert de prétexte à son installation dans le refuge provençal de Roc Agel, offert par Rainier à Grace. Loin du protocole, elle y tient ses enfants à l’écart des «ondes négatives» d’une principauté sur laquelle elle a une vue en surplomb. Elle finira par s’y morfondre, lassée de la compagnie des nurses et des carabiniers veillant à sa sécurité. L’entrée des enfants à l’école justifie un retour à Monaco. Un nouveau bureau lui est octroyé, au deuxième étage de ce palais en perpétuels travaux où elle ne dort pas souvent. Face à l’inertie opposée à ses demandes, la colère devient l’arme suprême pour obtenir satisfaction. La partition parfaitement orchestrée, et jouée en équipe avec le prince, connaît ses premiers couacs. Happée par la conduite des affaires et le rayonnement international de la principauté, la vie du prince tourne au marathon, tandis que Charlène, « reine mère » se croyant intouchable, s’octroie des libertés autrefois inconcevables. De plus en plus fréquemment, en dernière minute, elle annule les apparitions qu’elle est censée assurer. Briller par son absence vire au plaisir. Il lui arrive d’appeler quelques invités pour savoir ce qu’on en dit. «Quand tu manques trop souvent l’école, on finit par t’oublier et, un jour, tu te retrouves à court de bulletins d’excuse», ricane une dame bien née espérant toujours sa perte. Pour faire la course en tête, il faut de la volonté. Dans le tourbillon d’une cour prédatrice, celle de Charlène finit de s’émousser. Elle change de coupe de cheveux, de régime, cherche un style qui ne serait pas critiquable. Ses regards tristes sont désormais décrits comme hagards par les proches qui la croisent. Elle se méfie de tout le monde, y compris de ceux qui lui ont pourtant voué un soutien indéfectible, et coupe les ponts sans se retourner. L’entourage valse; les fidèles s’écartent, effrayés par la tournure des choses. Au Slammers Bar, son point d’ancrage lorsqu’il séjourne à Monaco, Mike Wittstock déplore les évictions opérées par sa fille, les baptisant, très mal à propos, «The Schindler’s List». Le prince, placide, laisse faire.
Réapparaissent alors dans la vie esseulée de Charlène de vieilles connaissances qui n’attendaient que cela. Comme Dawn Earl, une numérologue sud-africaine rescapée d’une secte en Australie. Charlène impose cette prophétesse autoproclamée, qui prétend lui dire à qui se fier. Astres à l’appui, la diseuse de bonne aventure aurait récemment suggéré qu’un de ses proches, informaticien, devienne le graphiste officiel de la principauté…
Cet été, en Corse, Charlène, très amaigrie, a fêté avec Albert leurs neuf ans de mariage
Autrefois passionnée par sa fondation vouée à sauver des vies en luttant contre les noyades et à éduquer les enfants par le sport, la princesse s’en détache. Dès qu’elle le peut, elle fuit vers la Corse ou la Turquie, ses nouvelles terres de prédilection, séjournant à bord de yachts ou dans les villas perchées d’amis oligarques. Quelques parenthèses enchantées viennent interrompre le malaise. Comme ce mini-safari en Afrique du Sud, avec Albert et leurs enfants, en février 2019. L’ultime refuge est toujours sa famille biologique. C’est à Gareth, son frère cadet, installé à Monaco depuis le mariage, que Charlène délègue les missions qui lui tiennent à cœur. Après s’être essayé à la restauration rapide sur le port, cet ancien coach sportif s’est lancé, avec son épouse britannique, dans l’intermédiation et le sponsoring. Il garde aussi un œil sur la Fondation Princesse Charlène de Monaco, dont la branche d’Afrique du Sud a récemment connu quelques déboires. Demi-dieu en son pays, François Pienaar, l’ami de Mandela, ancien capitaine des Springboks champions du monde en 1995, ne jouera plus les piliers pour la princesse triste dont il admirait le destin. Après un courrier exigeant des explications sur certaines dépenses, les remontrances déplacées de Chantell Wittstock, l’épouse de Sean, le second frère de Charlène resté au pays, l’ont poussé à la démission. Sans bruit, par respect pour le prince. Comme d’autres, il refuse de commenter sa décision.
Cet été, en Corse, Charlène, très amaigrie, a fêté avec Albert leurs neuf ans de mariage, avant qu’un hélicoptère ne le ramène à ses obligations. Puis elle a repris l’entraînement, dans la perspective d’un prochain challenge afin de lever des fonds pour sa fondation. Dans un de ses derniers « posts » sur son compte Instagram, elle apparaît seule, longiligne silhouette, peinant sur un waterbike au beau milieu de la Méditerranée. Sur fond de soleil couchant formant une énorme boule de feu orange, elle semble s’apprêter à revenir en force, de très loin…
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