Pierre-Olivier Sur est rattrapé par une ancienne affaire. Comme le révèle Le Parisien, il ya moins de deux ans, une employée d’Air France a porté plainte contre lui pour menace et violence. L’homme s’était montré particulièrement virulent alors que la compagnie refusait de laisser embarquer son épouse.
Les faits remontent à moins de deux ans. Le 4 octobre 2018, Pierre-Olivier Sur, ex-bâtonnier de Paris réputé pour avoir assuré la défense de Laura Smet dans l’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday, a fait l’objet d’un vif coup de sang à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Comme le révèle Le Parisien dans son édition d’aujourd’hui, ce jour-là, aux alentours de 7 heures du matin, il s’en est pris à une responsable de clientèle chez Air France, qui tentait de régler un incident à l’embarquement d’un vol à destination de Toulon. La raison de sa colère ? Le refus de laisser embarquer son épouse. Enregistrée sous le nom d’Alexandr Sur, cette dernière ne disposait que de documents officiels sur lesquels figuraient son nom de jeune fille. Or, la réglementation impose aux compagnies de vérifier que les passagers disposent d’une pièce d’identité conforme au nom porté sur leur carte d’accès à bord. Hors de lui, l’avocat de 56 ans aurait donc tapé à plusieurs reprises sur le comptoir, avant de frapper la porte d’accès au tarmac afin d’y forcer le passage. Il aurait déclenché au passage l’alarme incendie sur la passerelle, ce qui aurait occasionné un retard de treize minute sur le vol, à en croire les confidences de la compagnie au Parisien.
Pierre-Olivier Sur reconnaît s’être emporté
Incontrôlable, Pierre-Olivier Sur se serait montré très menaçant envers les équipes d’Air France. « Ce n’est pas possible, vous ne savez pas qui je suis », aurait-il hurlé à l’une des employées, avant de se rapprocher en se collant à elle, « nez contre nez » : « vous allez me remettre cette passerelle, vous ne savez pas qui je suis, je vais avoir votre tête. » Finalement, les pompiers et des agents de la police sans frontière ont fini par intervenir. Pour ce qui de l’employée, cette dernière a été placée sous anxiolytiques et déclarée inapte à son poste par la compagnie.« J’ai essayé de trouver une solution en dirigeant Alexandra Sur vers ses mails, contacts, chéquiers, carte Vitale, carte d’électeur.. Bref, j’essayais d’arranger la situation, de trouver une solution. L’idée était de les faire partir au plus vite. Mais elle ne cherchait pas », déplore celle qui a porté plainte pour menace et violence avec constitution de partie civile.
Contacté par Le Parisien, l’avocat reconnaît de son côté s’être « énervé très fort ». Il nie en revanche toute « agression physique. »« A l’époque, j’ai écrit une lettre d’excuses au parquet, n’ayant pas l’adresse de la victime et il n’a pas estimé devoir engagé de poursuites », explique-t-il, regrettant que l’affaire soit réouverte deux ans plus tard. Il campe d’ailleurs sur ses positions : rien de tout cela ne serait arrivé si la compagnie avait accepté de changer le nom sur le titre de transport, « ce qui coûte environ 30 euros » affirme l’homme de loi…
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