Le public ne pourra pas assister au Grand dimanche soir, l’émission de France Inter de Charline Vanhoenacker dans laquelle intervient Guillaume Meurice cette semaine. La radio a en effet préféré jouer la sagesse, après les menaces de mort reçues par le chroniqueur à la suite de ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien. « Face aux menaces proférées à l’encontre d’un des humoristes, l’émission ne se tiendra exceptionnellement pas en public ce dimanche 12 novembre pour la sécurité des équipes du Grand dimanche soir », peut-on lire sur le site de Radio France.
Habituellement filmée depuis la Maison de la Radio, l’émission est normalement diffusée en direct. Le 29 octobre, l’humoriste en a scandalisé certains en proposant l’idée d’un déguisement Benyamin Netanyahou « pour faire peur » à l’occasion d’Halloween, comparant le chef de l’Etat israélien à « une sorte de nazi mais sans prépuce ».
« Engagements individuels » et « carrières personnelles »
Une saillie qui lui a également valu un avertissement de la part de sa hiérarchie. Une sanction qu’il comptait contester en début de semaine.
Lundi, Sibyle Veil, PDG de Radio France, a envoyé un e-mail aux 4.500 salariés du groupe. « Le conflit au Proche-Orient et les tensions que cela crée en France mettent en évidence le devoir de responsabilité des médias, singulièrement d’un média de service public comme Radio France, a-t-elle indiqué. Le service public n’est pas à la disposition des engagements individuels et des carrières personnelles. »
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