Les scellés sur le témoignage de Roger Gunson seront-ils levés un jour dans l’affaire Polanski ? L’audience, prévue ce jeudi à Los Angeles, a encore été repoussée, cette fois au 8 mars, comme l’annonce
Deadline. Ce témoignage, datant de 2010, est important pour le réalisateur qui affirme que ses droits ont été bafoués dans ce dossier qui dure depuis la fin des années 70.
Roman Polanski avait reconnu avoir eu une relation sexuelle avec Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans. Condamné à 90 jours de prison après un accord avec le procureur de l’époque, le cinéaste, qui avait 43 ans au moment des faits, avait fui les Etats-Unis lorsque cette décision avait semblé être remise en question avec une peine de 50 ans derrière les barreaux dans la balance.
Depuis considéré comme fugitif par la justice américaine, Roman Polanski n’a jamais remis les pieds dans le pays. Et c’est bien ce qui est en jeu du côté du nouveau procureur de Los Angeles.
La condition
Tout comme son prédécesseur, George Gascón n’est pas favorable à la levée des scellés du témoignage de l’ancien procureur. En tout cas, pas en l’état. Si Roman Polanski accepte de revenir aux Etats-Unis pour faire face à la justice, il serait bien plus enclin à soutenir la demande des deux journalistes, Sam Wasson et William Rempel, qui souhaitent rendre public ce témoignage.
Leur requête avait déjà été repoussée pour laisser plus de temps à l’équipe du procureur de préparer sa réponse. Cette fois, c’est la hausse des cas de covid en Californie qui a été avancée par le juge Sam Ohta, en charge du dossier, pour décaler cette audience au mois prochain.
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