La dresseuse équestre est la maîtresse de Fuego depuis des années : elle raconte la relation particulière qu’elle entretient avec son cheval.
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« Je pense que c’est le rêve de toute cavalière et cavalier d’avoir une relation fusionnelle avec son cheval. Depuis toute petite, j’avais ce désir de liberté de monter mon cheval sans mors, sans rien. Ça m’a toujours poursuivie cette recherche de symbiose.«
La cavalière Clémence Faivre Luraschi présente Fuego, un Lusitanien Portugais âgé de 12 ans. Elle est sa maîtresse depuis qu’il a cinq ans.
Un vrai coup de foudre
Alors qu’elle vivait en Espagne, l’un de ses amis lui a demandé de dresser Fuego, un cheval apparemment exceptionnel. « Quand j’ai vu Fuego arriver, tout de suite, j’ai eu un vrai coup de foudre.« , confie Clémence Faivre. Elle raconte que très vite, elle crée son numéro de haute école, de dressage sans bride où le cheval n’a aucun mors dans la bouche. Dans ce show, Fuego est en liberté totale, il danse et réalise diverses figures autour de la dresseuse.
Clémence Faivre Luraschi entretient avec ses animaux les mêmes rapports qu’avec les humains et ne peut pas s’entendre avec tous. Avec Fuego, c’est tout le contraire : son cheval est un peu son âme sœur équin. « Il me connaît absolument par cœur, c’est incroyable. Parfois, je me dis qu’il me connaît mieux que mon mari, c’est fou. », explique-t-elle.
Des spectacles dans le monde entier
La cavalière raconte que son cheval ne la quitte jamais : elle l’a emmené dans le monde entier. Ils ont notamment performé en Arabie Saoudite, où elle a été la première femme à réaliser un spectacle équestre alors que, deux mois plus tôt, les femmes n’avaient encore pas le droit de monter à cheval. « C’était une révolution pour ces femmes, qui n’avaient jamais vu ça, qui l’avaient jamais vu une femme à cheval.« , souligne-t-elle. La dresseuse présente régulièrement ses spectacles dans des théâtres, des casinos ou des restaurants.
Clémence Faivre Luraschi rappelle qu’on ne peut pas forcer un cheval à faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Elle dévoile qu’elle ne travaille avec lui que cinq ou six jours par mois au maximum. Sinon, elle passe du temps à se balader avec lui en forêt.
La spécialiste équestre a une entière confiance en son animal : « J’ai plus confiance en lui que dans certains humains. » Une belle preuve que l’amour transcende toutes les barrières.
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