Kim Glow condamnée par la justice : que reproche-t-on à l’influenceuse ?

L’influenceuse et ancienne star de la télé-réalité Kim Glow vient d’être condamnée par la justice française. Et pour cause : en 2018, suite à un différend, elle a incité sa communauté à surcharger d’appels le standard d’une entreprise de transports du Var. Elle a reconnu les faits.

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Que lui reproche la justice ?

En juillet 2018, la Varoise âgée de 37 ans avait incité ses followers à surcharger d'appels le standard d'une entreprise de transports située sur la commune de La Crau (Var) qui lui avait livré un canapé défectueux. "Le canapé était cassé, il n'a pas été déballé, pas installé…", a-t-elle détaillé lors de l'audience devant le tribunal correctionnel de Toulon ce jeudi 14 septembre 2022. Selon ses dires, elle aurait à l'époque elle-même tenté de joindre la standardiste de l'entreprise qui lui aurait répondu : "Vous avez signé le bordereau de livraison alors c'est conforme".  Kim Glow a donc reconnu les faits immédiatement. "C'est vrai que je l'ai dit à ma communauté pour que ça ne recommence plus", a déclaré celle qui est aujourd'hui suivie par 1,1 million de personnes sur Instagram. Son avocat, Me Hervé Lefort, a quant à lui estimé qu'"une quarantaine d'appels, ce n'est rien du tout" pour une entreprise de cette envergure. 

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De quelle peine a-t-elle écopé ?

Agacé, le procureur de la République de Toulon a très vite rétorqué. "Vous avez fait usage de votre notoriété comme si vous étiez au-dessus du lot", a-t-il lancé. "Tout le monde a ce genre de tracasserie dans la vie de tous les jours, c'est votre réaction qui n'est pas adaptée", a quant à lui déclaré le président du tribunal correctionnel de Toulon. Quoi qu'il en soit, Kim Glow s'apprête à mettre la main au porte monnaie. Selon le quotidien Var Matin, dont les journalistes étaient présents à l'audience, la star de télé-réalité – dont les pieds alimentent régulièrement les fantasmes des amateurs sur la Toile, qui cherchent des photos avec le hashtag feet – aurait donc été condamnée à payer 60 jours-amendes de 80 euros chacun, soit 4 800 euros, dans les deux mois. Le tribunal l'a en revanche relaxée pour cause de prescription pour le délit d'injure publique duquel elle était aussi accusée. 

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