C’est le geste qui compte. Car ce prêt n’a rien d’un cadeau. Une semaine après s’être distinguée lors de la réception donnée pour les 70 ans de l’OTAN, Kate Middleton brillera de nouveau à Buckingham, dans la soirée de ce mercredi 11 décembre. Aux côtés des autres membres seniors de la famille royale, la duchesse de Cambridge va en effet accueillir les corps diplomatiques basés à Londres. Tenues d’apparat de rigueur, comme tous les ans. Si nul ne sait encore si elle revêtira une robe Jenny Packham, comme elle l’avait fait en décembre 2018, l’épouse du prince William devrait à nouveau coiffer la tiare Lover’s Knot, splendeur appartenant à la reine. Un privilège… et un supplice !
Créée en 1914 par le joaillier Garrard, fournisseur officiel de la Couronne, pour la reine Mary, cette parure appartient à sa petite-fille Elizabeth II depuis plus de 65 ans, mais celle-ci lui préfère d’autres pièces depuis la fin des années 50. Et pour cause : comme s’en plaignait Diana, qui a porté la tiare Lover’s Knot à plusieurs reprises jusqu’à son divorce d’avec Charles, cette coiffe sertie de diamants et de perles inflige de terribles maux de crâne, aussi belle soit-elle. Alors qu’elle aurait dû la coiffer pour son mariage en 1981, la princesse de Galles fut même autorisée à porter un diadème de sa famille, tant on redoutait qu’elle s’évanouisse sous les voûtes de l’Abbaye de Westminster.
95% de pure platine, une myriade de diamants et des perles naturelles XXL
Parmi les pièces préférées de Diana, la tiare Lover’s Knot, portée par Kate dès 2015, serait particulièrement lourde. Selon Deborah Papas, gemmologue citée par The Express, « rien de surprenant à ce que cette tiare provoque des céphalées : sa base imposante est composée à 95% de pure platine, un métal dense, qui pèse à lui seul sur la tête.« Il faut ensuite considérer le travail d’orfèvrerie : « La tiare est un entrelacs de 19 arches, avec une grosse perle suspendue en son centre et une succession de perles de plus en plus petites sur les côtés.« Ces dernières, qui bougent selon les mouvements de la tête, sont amovibles, mais combinées aux diamants de différentes tailles, elles accentuent le poids de la tiare.
Difficile de donner le prix exact de cette parure royale, selon Deborah Papas. Mais « vu la complexité du travail d’assemblage, le nombre de diamants, et la taille des perles naturelles », la gemmologue l’évalue « entre 2,4 et 4,7 millions d’euros. »Une somme à donner d’autres migraines…
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