Karine Lacombe, cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital parisien Saint-Antoine a vu sa vie basculer avec la crise sanitaire. Invitée sur tous les plateaux télé, le médecin passait le plus clair de son temps a expliquer les dangers de la Covid-19.
Depuis mars 2020 dernier, la vie de Karine Lacombe a pris un tout nouveau tournant. Très sollicitée par les médias depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, le grand public découvre le visage de l’infectiologue sur le petit écran. Le 13 mars 2020, elle est notamment invitée sur le plateau du journal de 20h de France 2. Depuis, Karine Lacombe est apparue à plusieurs reprises lors des journaux télévisées de TF1. Mais cette spécialiste des maladies infectieuses et tropicales est tout de même soulagée de ne plus avoir à venir sur les plateaux télévisés. « Cela veut dire que les choses ont évolué dans le bon sens. La pandémie est toujours là, mais on vit désormais avec le virus. On n’est plus dans la grande crise aiguë qui écrase tout » déclare-t-elle dans Le Parisien ce mardi 19 avril.
L’infectiologue n’a jamais été habituée à être sous les feux de projecteurs, c’est pour cette raison qu’elle s’étonne encore quand des passants l’arrête dans la rue. Toujours dans l’interview donnée au Parisien elle raconte : « Ils me disent merci. Merci, on a de la chance d’être soignés par des gens comme vous« .
Karine Lacombe menacée de mort
Pour Karine Lacombe, la notoriété ne lui a pas apporté seulement du positif. La cheffe de service, lors de ses interviews télévisées, a toujours assumé avoir un avis favorable à obliger la population à se faire vacciner contre le coronavirus. Malheureusement, cette solution n’a pas été validé par tous les Français et a divisé le pays. Certains en sont même venu à la menacer de mort. « On est menacés de mort et c’est relayé. On ne sait jamais ce qui peut se passer… », s’est-elle inquiétée en direct sur BFM TV. Celle qui vient d’apposer sa signature à l’article « Stop aux menaces de France Soir et au harcèlement des porteurs de la parole scientifique » de L’Express a poursuivi en faisant le parallèle avec un fait lugubre : « On n’est pas à l’abri d’un passage à l’acte (…) On l’a vu malheureusement l’année dernière avec Samuel Paty…«
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