Karine Lacombe vient de révéler recevoir de nombreuses menaces de mort et de viol depuis le début de la crise du coronavirus.
Tous les Français l’ont un jour vue en allumant leur téléviseur. Karine Lacombe est en effet omniprésente sur le petit écran depuis le début de la crise sanitaire : forte de son expérience en tant que chercheuse et infectiologue, la spécialiste distille ses conseils et décrypte les données sur les plateaux pour le plus grand bonheur des téléspectateurs qui semblent l’apprécier. Mais cette nouvelle notoriété lui a également apporté son lot de problèmes comme elle le révèle dans les colonnes du magazine Elle cette semaine. Certains ont en effet eu beaucoup de mal avec ses interventions, au point de lui envoyer de graves menaces : « L’émergence de figures féminines, apportant une expertise scientifique, semble difficilement acceptée, » a-t-elle expliqué avant d’ajouter : « J’ai reçu des menaces de mort, etc. Mais je n’ai pas peur d’y aller. On m’a donné la parole, je l’ai gardée. »
Karine Lacombe a tenu à dénoncer le sexisme ambiant : « Malheureusement, de nombreuses expertes ont refusé d’intervenir par crainte de l’exposition, des violences et des critiques que cela peut engendrer », a-t-elle fait savoir. « L’invisibilité des femmes démontre aussi à quel point notre société est patriarcale ».
Michel Cymes très critiqué
Karine Lacombe n’a pas été la seule à recevoir des critiques. Son confrère Michel Cymes a lui aussi été très durement attaqué par les internautes qui n’étaient, pour beaucoup, pas d’accord avec sa façon de nier la dangerosité du virus. Le célèbre médecin a depuis fait son mea culpa dans les médias. »Il est vrai que cette crise sanitaire nous a enseigné une chose : ne pas parler trop tôt », a-t-il confié à Télé Star. « Alors je dirai ce que j’ai dit à la toute fin de l’émission du 3 mars : ‘Tout ce qu’on vient de vous dire pendant deux heures, c’est avec les connaissances que l’on a à l’heure où l’on s’exprime' ».
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