De retour sur le devant de la scène, K. Maro a accordé une longue interview à Libération. Au cours de cet entretien, le chanteur est revenu sur son enfance passée au Liban, son pays natal, durant laquelle il « côtoyait la mort en permanence ».
Avec son tube Femme Like U, K. Maro a marqué l’été 2004 et a offert au RnB francophone l’un de ses titres les plus écoutés du début du millénaire. Sorti la même année, son album La Good Life a lui aussi cartonné. Par la suite, le musicien de 39 ans a quitté la lumière pour mettre en avant d’autres artistes, à commencer par Shy’m. En novembre dernier, le chanteur, de son vrai nom Cyril Kamar, a opéré un retour sur le devant de la scène.
Pour célébrer les quinze ans de son single écoulé à deux millions d’exemplaires, K. Maro a retrouvé ses fans au cours d’un concert événement organisé au Yoyo, la salle de spectacles du Palais de Tokyo, à Paris. Un show accompagné un mois plus tard par la sortie d’un best-of intitulé Demain c’est loin. En pleine promotion de cet album, le compagnon d’Anne-Sophie Migneaux s’est confié longuement dans les colonnes de Libération. Le chanteur a notamment évoqué son enfance passée sous les bombes à Beyrouth, au Liban, alors marqué par la guerre civile.
« La sensation d’être un funambule »
« Quand un obus éclate, ça fait comme un écran bleu, et puis, il y a le bruit assourdissant, les acouphènes… ça reste, a-t-il expliqué. Côtoyer la mort en permanence, ça donne la sensation d’être un funambule… Il y a le danger de virer paranoïaque, la possibilité de réflexes violents. » Cyril Kamar garde malgré tout « beaucoup d’images positives » de cette période. « Pendant les bombardements, on se retrouvait dans les abris, on chantait, on jouait aux jeux de société, et on écoutait beaucoup nos vieux », a-t-il ajouté. Lorsqu’il s’installe au Canada à l’adolescence avec sa famille, K. Maro vit un véritable choc. « Le gazon bien tondu, les ronds-points fleuris, la diversité musicale, rock, rap, soul, Motown… J’ai découvert une liberté, fini le sentiment d’être différent », a conclu le chanteur. Une liberté et des influences musicales qui ne cesseront de l’inspirer et le mèneront vers le succès.
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