L’ex-maîtresse de Juan Carlos Ier, de 2004 à 2009, a décidé ce mardi 18 juillet 2023 de renvoyer son ex-amant devant la justice. Corinna Larsen, femme d’affaires danoise, réclame au roi déchu 150 millions d’euros pour des dommages psychologiques.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe et a bouleversé toute l’Espagne. En juin 2014, après 39 ans de règne, Juan Carlos Ier, roi d’Espagne, a abdiqué en faveur de son fils, le roi Felipe VI. Cette décision a été largement motivée par Corinna zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, connue sous le nom de Corinna Larsen, une femme d’affaires danoise qui a été la maîtresse de l’ancien souverain du pays de 2004 à 2009, comme nos confrères du Parisien l’ont rappelé, ce mardi 18 juillet 2023.
C’est en 2012, trois ans après leur rupture, que Corinna Larsen a démarré sa bataille judiciaire avec l’ex-roi d’Espagne. Elle a en effet affirmé avoir été espionnée et harcelée par le souverain déchu pendant huit années. La femme d’affaires prétend également que ses propres enfants auraient également été menacés.
A voir également : Exclu vidéo : Letizia d’Espagne : hôtesse chic et élégante au palais de la Zarzuela
Des cadeaux récupérés par Juan Carlos Ier ?
De plus, selon ses dires, Juan Carlos Ier aurait exigé qu’elle lui retourne plusieurs cadeaux offerts lors de leur relation, tels que des œuvres d’art, des bijoux ou encore de l’argent. Le montant demandé par l’ex-roi, qui s’est exilé aux Emirats arabes unis, s’élèverait à 65 millions d’euros. La somme demandée ainsi que les faits d’espionnage et de harcèlement auraient causé des « dommages psychologiques » chez Corinna Larsen. Par conséquent, elle est revenue ce mardi 18 juillet 2023 devant le tribunal britannique. Elle réclame 126 millions de livres sterling de dédommagement, soit environ 150 millions d’euros à son ex-amant. De son côté, Juan Carlos Ier n’a pas tardé à réagir par le biais de son nouvel avocat, Adam Wolanski. Il nie « fermement » les accusations portées contre lui et a également critiqué la justice britannique.
En plaidant la question de compétence, il estime que la justice de ce pays n’est pas apte à juger cette affaire, dont les faits auraient eu lieu à Monaco ou en Suisse. Par conséquent, l’ancien souverain d’Espagne et son avocat demandent que les accusations de harcèlement soient rejetées.
R.F
Source: Lire L’Article Complet