Exilé depuis maintenant un an à Abu Dhabi, l’ex-roi d’Espagne, Juan Carlos, ne fait désormais plus l’unanimité dans son pays après ses nombreux déboires judiciaires.
Loin de l’Espagne, l’ex-roi Juan Carlos fait toujours parler de lui. Exilé depuis maintenant un an à Abu Dhabi afin de fuir d’éventuelles poursuites judiciaires dans le cadre de plusieurs affaires le concernant, le père de Felipe VI aurait souhaité et souhaite toujours rentrer au pays. Mais, sur place, il ne serait pas forcément bien accueilli. « Il demeure une image générale qui prédomine. Celle d’un roi corrompu. Le comportement de Juan Carlos fait honte aux plus royalistes des royalistes », a avancé Alberto Lardiés, journaliste à vozpopuli.com, auprès du Figaro.
Selon le journaliste, l’ex-monarque d’Espagne a tenté de retourner dans son pays natal « entre mai et juin derniers », pas de manière permanente, mais « au moins en visite ». « Toutefois, entre la publication dans les médias de nouvelles irrégularités et le manque d’enthousiasme du Palais, il a été décidé qu’il ne viendrait pas« , a-t-il ajouté. De plus, selon El Mundo, Juan Carlos avait fait savoir à son entourage qu’il souhaitait passer les fêtes en Espagne en 2020. Mais, le Palais de la Zarzuela, la résidence officielle du chef de l’État, se serait montré « réticent ».
Des régularisations auprès du fisc
Le 3 août 2020, le Palais avait indiqué que son ancien locataire lui avait communiqué « sa décision, méditée, de séjourner, en ce moment, hors d’Espagne » dans le but de « faciliter l’exercice des fonctions » de son fils « dans le calme et la sérénité ». Soupçonné notamment d’enrichissement personnel et de fraude fiscale autour de présumées commissions occultes, Juan Carlos avait alors évoqué « certains événements passés de [sa] vie privée ». Ces derniers mois, ses avocats ont versé au fisc espagnol 680.000 euros puis 4,4 millions euros pour régulariser des revenus non déclarés. Mais, comme le relate Le Figaro, les soucis judiciaires de Juan Carlos ne sont pas terminés puisque d’autres scandales ont éclaté, à l’initiative par exemple des accusations de Corinna Larsen, qui fut sa maîtresse. Elle a notamment évoqué une commission de 65 millions d’euros touchée par l’ex-monarque dans le cadre de l’attribution d’un TGV à un consortium espagnol.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
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