Jonathann Daval : cet « acte sexuel fantasmé » qui a indigné ses beaux-parents

Pour écrire le livre Alexia, notre fille, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot se sont replongés dans le passé, à l’époque où leur fille partageait la vie de Jonathann Daval. Parmi leurs souvenirs, il y a cette scène surréaliste où leur gendre raconte « un acte sexuel fantasmé » lors d’un moment en famille.

Cette dérive verbale de Jonathann Daval. L’écriture du livre Alexia, notre fille a fait replonger Isabelle et Jean-Pierre Fouillot dans des souvenirs lointains. Le couple s’est notamment souvenu d’une scène très choquante lors d’un moment en famille qui s’est déroulé quelques semaines avant le meurtre d’Alexia. Dans ces lignes, on apprend que le beau-père de Jonathann a pour habitude de raconter des « blagues potaches qui peuvent parfois se situer en dessous de la ceinture. » Sauf que ce jour-là, son gendre est tombé dans « une surenchère graveleuse. »

« Il a relaté en public et devant Alexia un acte sexuel fantasmé dont elle était la partenaire manifestement non-consentante » d’après le livre des beaux-parents de Jonathann Daval. Face à ce récit indécent qui a mis « mal à l’aise » son beau-frère Grégory, Alexia lui a demandé de se taire sans succès. Le gendre soi-disant parfait a continué, « la violence et la précision de la description n’avaient évidemment rien de drôle. » Aujourd’hui, ce fantasme interroge « sur le regarde qu’il portait à notre fille, quelques jours avant de la tuer. » Pour Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, il était évident qu’elle « n’était déjà plus sa femme, mais était devenue à ses yeux une chose qu’il pouvait écraser. »

Jonathann Daval : ses troubles de l’érection source de conflits

Parler de sa sexualité fantasmé avec Alexia pour mettre mal à l’aise sa belle-famille signifie beaucoup… En effet, ce sujet était source de conflits dans leur couple depuis un moment. Jonathann Daval a des troubles de l’érection. Pour remédier à ce problème, Alexia prenait des traitements hormonaux qui l’aurait rendue agressive selon son meurtrier. Mais rien n’y changeait, « elle lui reprochait notamment ses problèmes d’érection, et le fait de ne pas avoir des rapports sexuels aboutis » d’après la déclaration du directeur d’enquête Franck Paredes. Entre les réflexions, le suivi médical, les traitements, l’abstinence… Les tensions n’ont fait que s’accroître entre eux. Le seul souhait d’Alexia, c’était d’avoir un enfant.

Crédits photos : Bruno Grandjean / Panoramic / Bestimage

Autour de

Source: Lire L’Article Complet