Invité dans l’émission Quotidien jeudi 11 novembre 2021, François Hollande a fait des confidences sur sa rencontre avec Salah Abdeslam au cours du procès du 13 novembre 2015.
François Hollande
Le 8 septembre 2021 marquait le début d’un procès historique, celui des attentats du 13 novembre 2015, qui devrait durer près de huit mois. Plusieurs dizaines de personnes devraient d’ailleurs y être entendues, tant du côté des accusés que des victimes. Salah Abdeslam, dernier survivant du commando djihadiste et suspect principal dans l’affaire, y a livré ses premières explications. « On a combattu la France, on a attaqué la France, on a visé la population, les civils mais, en réalité, on n’avait rien de personnel à leur égard », a-t-il déclaré, d’après les informations du Parisien, avant de mentionner le président de la République de l’époque. « François Hollande savait les risques qu’il prenait en attaquant l’État islamique en Syrie », a-t-il assuré.
De son côté, François Hollande a été convoqué à la barre le mercredi 10 novembre 2021. Cité comme témoin par une association de victimes, l’ancien chef de l’État a assuré, d’après Le Monde, que « ce groupe terroriste nous a frappés non pas pour nos modes d’action à l’étranger, mais pour nos modes de vie ici même« . Durant sa déclaration, le compagnon de Julie Gayet se situait dans la même pièce que Salah Abdeslam.
François Hollande situé à proximité de Salah Abdeslam au cours du procès
L’audition de François Hollande s’est effectivement déroulée devant les yeux de Salah Abdeslam. « Je l’avais repéré un peu plus loin » a déclaré François Hollande dans l’émission Quotidien, avant de préciser : « D’ailleurs, à la fin de mon audition, il a voulu poser une question et le président a dit :’ Si vous voulez poser une question, passez par votre avocat’« . Un moment qui semble avoir marqué l’homme politique. « Je l’ai vu, il m’a vu. Il était dans le box des accusés, entouré de gendarmes. Moi je venais parler de ce que j’avais fait. Sans doute, lui-même pensait que c’était sur moi que devaient agir les terroristes puisque j’étais la cible« , a-t-il expliqué, affirmant que la volonté du commando était essentiellement de « diviser les Français ».
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