Cette semaine dans les colonnes de Paris Match, Omar Sy se confie comme rarement sur les rapports qu’il entretien avec ses 5 enfants.
Marié depuis 2007 à Hélène, Omar Sy est aujourd’hui papa de cinq enfants : Alhadji, Sabah, Selly, Tidiane et Amani-Nour. Dans les colonnes de Paris Match, cette semaine, l’acteur de « Intouchables » accepte exceptionnellement de parler de leur vie de famille. Issu d’une famille de 8 enfants, l’acteur a longtemps cultivé de « l’attachement » et de la « distance » avec son propre papa. C’est pourquoi il a décidé de faire les choses à sa manière avec sa propre progéniture.
« J’espère leur avoir fait un beau cadeau »
A nos confrères, il raconte : « J’essaye de ne pas débattre avec eux mais de les écouter. L’inverse de ce que j’ai vécu quand j’étais jeune. On nous a beaucoup parlé mais très peu écoutés ». A propos de leur déménagement tous ensemble à Los Angeles, en 2012, Omar Sy confie : « J’espère leur avoir fait un beau cadeau en leur donnant accès à une culture supplémentaire, en plus de celles de la France et du Sénégal. Ils les ont intégrées et j’en suis ravi. Cela avait été salvateur pour moi ».
Et si il arrive aujourd’hui à décrocher de vrais (seconds) rôles à Hollywood – il est à l’affiche de « X-Men: Days of Future Past », « Jurassic World » ou encore « Transformers: The Last Knight » – Omar Sy garde un lien indéniable avec la France. Lui qui continue de tourner chez nous avoue : « La culpabilité me hante parfois lorsque je regarde le chemin parcouru. Les conditions sociales de mon enfance, j’y suis toujours confronté car elles restent celles de certains amis et membres de ma famille. Je me demande : ‘Pourquoi moi ?' »
« J’ai le droit de donner mon avis »
Et pourtant, il veut participer au débat public, pour faire évoluer la société sur certains sujets. Cette année, on l’a beaucoup entendu sur des sujets comme les violences policières. A ceux qui estiment qu’il ferait mieux de ne pas en parler de si loin, Omar Sy rétorque : « je suis Français. J’ai le droit de voter, donc j’ai le droit de donner mon avis. Fin ». Il se félicite d’ailleurs de son action et observe : « les gens ne se sont pas réveillés dans le sens où je l’espérais. Mais il y a quelque chose qui est en place dans le pays. Quelque chose se révèle. Pas de réveil, mais un éveil ».
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