Jérôme Lavrilleux démonte les rumeurs crapoteuses : « Je n’ai jamais été l’amant de Bastien Millot »

Il y a six ans, l’affaire Bygmalion entachait sévèrement la réputation de plusieurs personnalités et cadres politiques, notamment Nicolas Sarkozy, mais également celle de Jérôme Lavrilleux, alors directeur-adjoint de la campagne présidentielle de l’ancien président.

L’affaire Bygmalion décortiquée par la justice. A partir du 17 mars, Nicolas Sarkozy devra répondre de ses actes dans le cadre d’infractions liées à ses comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012. A peine condamné pour trafic d’influence et corruption dans l’affaire des écoutes, l’ancien président se retrouve une nouvelle fois sur le banc des accusés. Alors que Jean-François Copé, l’un de ses plus grands rivaux, a pour sa part été totalement blanchi dans l’affaire en 2016, Nicolas Sarkozy n’en a quant à lui pas fini avec la justice. Pourtant, l’ancien président continue de citer le nom de Jean-François Copé, déterminé à exposer l’actuel maire de Meaux éloigné de la vie politique.

« La thèse est assez simple : l’entourage de Copé détiendrait des comptes en Israël, alimentés par l’argent détourné via la société Bygmalion avec, à la manœuvre, l’ancien directeur du cabinet de Copé à l’UMP, Jérôme Lavrilleux« , écrivent nos confrères du Monde dans une longue enquête. Dans cette affaire politico-judiciaire qui a fait exploser la droite, Jérôme Lavrilleux est l’une des pièces maîtresses. L’ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, aurait, selon des proches de Nicolas Sarkozy, entretenu des relations intimes avec Bastien Millot, le fondateur de Bygmalion. Des allégations vigoureusement démenties par l’intéressé, qui s’est depuis exilé en Dordogne où il gère un gite.

« Puisqu’on est dans le crapoteux… »

« Je sais que certains disent ça. Puisqu’on est dans le crapoteux, continuons dans le crapoteux… Mais je n’ai jamais été l’amant de Bastien Millot ! Jamais ! Et puis, ça aurait eu quelle conséquence ?« , a tranché Jérôme Lavrilleux dans les colonnes du Monde. Un feuilleton qui n’en finit pas de faire couler de l’encre, alors que l’ancien bras droit de Jean-François Copé, qui s’était retiré de la sphère médiatique après son interview choc sur BFM TV en 2014, comparait pour « complicité de financement illégal de campagne électorale et usage ou recel de faux en écriture« . Au total, 14 prévenus sont attendus devant le tribunal à partir du 17 mars.

Crédits photos : ALAIN GUIZARD / BESTIMAGE

Autour de

Source: Lire L’Article Complet