Jean-Vincent Placé accusé de “harcèlement sexuel” : l’ancien sénateur placé en garde à vue

Accusé de “harcèlement sexuel” par une ancienne collaboratrice, Jean-Vincent Placé a été placé en garde à vue, ce lundi 28 mars, d’après nos confrères du Parisien.

Jean-Vincent Placé est une nouvelle fois pris dans les filets de la justice. Accusé d’agression et harcèlement sexuel, l’ancien secrétaire d’État à la réforme de l’État de François Hollande a été placé en garde à vue « dans les locaux de la police judiciaire parisienne », ce lundi 28 mars, selon les informations du Parisien. Une mesure prise après qu’une ancienne collaboratrice a déposé plainte contre lui pour des abus sexuels commis entre 2012 et 2016. « L’ancienne collaboratrice, qui a déposé plainte le 22 novembre, a travaillé avec Jean-Vincent Placé au Sénat puis au ministère, de fin 2011 à fin 2016. Cinq années durant lesquelles elle affirme avoir subi des ‘comportements à connotation sexuelle ou sexiste répétés’ de la part de son patron », a-t-on appris en décembre 2021 dans les colonnes de Médiapart.

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Jean-Vincent Placé accusé plusieurs fois de harcèlement sexuel

Selon la plaignante qui dénonce « un climat hypersexualisé« , le sénateur l’aurait « scrutée de bas en haut », le 21 novembre 2012, avant de lui assurer « qu’il ne peut pas se concentrer car il est trop occupé à regarder ses jambes« . En 2019, elle racontait également dans l’émission d’investigation Complément d’enquête avoir été forcée à danser un slow avec lui lors d’un voyage à Rome. « Je sens ma poitrine contre la sienne durant toute la durée de la chanson et c’est extrêmement long, c’est humiliant, répugnant et c’est complètement indigne du comportement d’un élu de la République ».

Ce n’est pas la première fois que Vinent Placé est accusé de faits similaires. En 2021, Jean-Vincent Placé avait écopé de 5 000 € d’amende pour comportement et propos déplacés à l’encontre d’une gendarme après qu’elle a porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel. Alors qu’il se rendait vers son appartement de fonction à Paris, il avait alors tenté d’embrasser la plaignante en lui lançant : « Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa ». En 2018, il avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 € d’amende pour violences et outrages à agent.

Crédits photos : ALAIN GUIZARD / BESTIMAGE

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