Plusieurs ministres ont reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Jean-Michel Blanquer en fait partie. Mais il refuse que ce sujet prenne trop de place dans les médias.
Entre le couvre-feu, le reconfinement, et les différentes mesures prises restreignant les libertés des Français, nombre de ministres ont reçu des menaces, parfois de mort, et des commentaires faisant l’apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux. Jean-Michel Blanquer n’y fait pas exception. Invité de Léa Salamé sur France Inter ce lundi 2 novembre, le ministre de l’Éducation a confirmé qu’il en recevait également mais a refusé de se poser en victime, préférant appeler à « l’apaisement ».
« Je reçois des menaces, c’est évident. Mais je ne préfère pas en parler trop. Je pense que c’est important qu’on soit dans une ambiance d’apaisement. On ne peut pas donner le pouvoir d’inquiéter à toute personne qui, derrière son écran, se livre à ça », a déclaré Jean-Michel Blanquer sur France Inter. Il a également appelé à faire preuve « d’unité » afin de créer une « atmosphère de paix », plus que nécessaire aujourd’hui.
Le quotidien de Blanquer rythmé par les polémiques et les tensions
Outre les menaces, Jean-Michel Blanquer doit en plus faire face à différentes polémiques, au sujet de tensions supposées au sein du gouvernement, notamment entre lui et Olivier Véran, ou directement liées à son ministère de l’Éducation nationale. Mi-septembre, ses propos sur les tenues des jeunes filles au collège ou au lycée ont été mal perçus. « Il suffit de s’habiller normalement et tout ira bien », avait-il déclaré, sans vraiment placer de curseur sur la jauge de la normalité… Et depuis quelques jours, c’est le port du masque à l’école dès 6 ans qui ne plait pas aux parents d’élèves.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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