Animateur vedette des 12 coups de midi, Jean-Luc Reichamann revient de loin, alors qu’il a été victime d’un terrible accident de moto qui a failli lui ôter la vie dans les années 80. Le présentateur est revenu dans les colonnes de Voici, vendredi 24 juin 2022, sur ce terrible drame…
- Jean-Luc Reichmann
Parce qu’il fallait conjurer le mauvais sort, Jean-Luc Reichmann est remonté sur selle à la conquête de l’Amérique. Car si l’animateur star des 12 coups de midi est prophète en son pays, il avait à cœur de se balader incognito de l’autre côté de l’Atlantique à la découverte des merveilles mais aussi des étrangetés du territoire. Un grand road-trip en compagnie de sa femme, Nathalie Lecoultre, qui a parfois viré à la grosse galère, mais dont le présentateur gardera un souvenir ému. Le deux roues est en effet source de mésaventure pour celui qui a failli perdre la vie dans un terrible accident de la route, survenu en 1984.
Ses abonnés Instagram ont encore en mémoire son énorme balafre au ventre, séquelle de ce drame immortalisé lors d’une publication datant d’août 2019. Un drame que le motard avait évoqué chez Sophie Davant dans L’histoire continue en 2015, sur France 2. « C’était une épreuve très compliquée à passer, il fallait franchir des caps, physiques d’abord, mais c’est vrai que j’étais bien amoché », expliquait-il, encore marqué.
« Je l’ai vécu comme un combat »
Le documentaire Jean-Luc Reichmann, un destin hors du commun, qui sera diffusé le samedi 2 juillet à 23h15 sur TF1, reviendra sur cet épisode avec des témoignages de son frère Bruno, et de sa mère Josette. Tous les deux ne pensaient pas que leur être cher survivrait à ses blessures, et notamment à son éclatement de la rate. L’homme à la tache sur le nez rembobine la cassette de cette victoire sur la vie chez Voici.fr. « Je l’ai vécu comme un combat, pour lutter et continuer à espérer », confie-t-il avec beaucoup de pudeur. Et de poursuivre : « Quand ma mère dit que je ne me suis jamais plaint une seule fois, je ne m’en suis jamais rendu compte. Je savais que je n’avais pas à me plaindre mais à gagner ce combat mais comme des centaines de milliers de Français qui se battent contre la maladie et les fléaux de la vie quotidienne. C’était effectivement un combat et quelque part, je l’ai gagné. » De quoi continuer à rouler plein gaz sur l’autoroute du bonheur.
Source: Lire L’Article Complet