Jean Lassalle : son annonce tonitruante avant les élections législatives

Contre toute attente, Jean Lassalle renonce à se représenter aux législatives de sa 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques en raison de soucis de santé, rapporte France Bleu, ce lundi 2 mai.

Jean Lassalle doit subir une lourde opération. Contre toute attente, l’ex-candidat à l’élection présidentielle ne se représentera pas aux élections législatives prévues courant juin, rapporte France Bleu selon l’AFP, ce lundi 2 mai. Ancien maire de Lourdios-Ichère, le député sortant de la 4e circonscription a décidé de ne pas être candidat à sa succession et l’a fait savoir à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), lors d’une conférence de presse. En effet, l’homme politique de 66 ans doit subir « une opération à cœur ouvert prochainement« , révèlent nos confrères.

En son absence, Julien Lassalle, son frère « pourrait être candidat à sa place », selon les souhaits du député béarnais. Cette annonce tonitruante survient quelques jours après qu’une enquête judiciaire a été ouverte à l’encontre Jean Lassalle. À l’occasion du second tour de l’élection présidentielle, le patron du parti Résistons, avait annoncé publiquement son abstention dans un bureau de vote de Lourdios-Ichère. Un geste filmé et publié sur les réseaux sociaux du candidat. Celui-ci avait aussitôt condamné par le Conseil constitutionnel et la gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques.

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? Mon courrier au Pst du @Conseil_constit à propos de leur décision rendue ce jour, concernant mon acte lors du 2nd tour dans le bureau de vote de Lourdios-Ichère @jeanlassalle Lien vers la décision du @Conseil_constit : https://t.co/bu00OqnGoA pic.twitter.com/Bq22ehCJdL

Jean Lassalle visé par une enquête pénale

En raison de sa mise en scène polémique de l’ex-candidat et « d’infractions au code électoral concernant les atteintes à la sincérité des scrutins« , une enquête pénale a été ouverte par la procureure de Pau, Cécile Gensac, jeudi 28 avril : « les investigations « ont été confiées au commandant de groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques« , rapporte Cnews. De plus, « Selon le code prévoit une amende de 15 000 euros, une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement ainsi que des peines complémentaires comme l’inéligibilité et l’interdiction du droit de vote ».

Crédits photos : JLPPA / Bestimage

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