Virginie Calmels s’est battue pour pouvoir se présenter à l’élection pour la présidence des Républicains. Pourtant l’ancienne numéro 2 de LR a choisi de se retirer. Elle a confié ses raisons au Journal du dimanche ce 1er octobre.
Elle a décidé de renoncer. Mais pas sans dire ses vérités. L’ex-numéro 2 de LR Virginie Calmels s’est confiée ce 1er octobre dans les colonnes du Journal du dimanche sur ces dernières semaines qui l’ont fait abandonner l’élection pour la présidence des Républicains. « Je ne vais pas participer à une campagne dont je dénonce les modalités. (…) Je tire ma révérence à cette tartufferie », explique-t-elle, avant d’envoyer un scud à ses adversaires : « Une chose est certaine : je ne serai pas du côté de ceux qui prônent l’union des droites et veulent faire de la droite républicaine un supplétif de Marine Le Pen ou Éric Zemmour. »
Pourtant, celle dont la candidature avait d’abord été rejetée par la haute autorité du parti, au motif qu’elle n’était pas à jour de sa cotisation au 22 juillet, avait obtenu sa réintégration le 20 septembre devant la justice. Mais pour elle c’est trop tard et elle ne souhaite pas cautionner « un scénario qui se voulait bien huilé ». Comment ? « Il est évident que certains tirent les ficelles en coulisses pour installer Éric Ciotti à la tête du parti et proclamer immédiatement Laurent Wauquiez candidat de LR à la présidentielle de 2027 », clame l’ancienne première adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux.
Virginie Calmels contre-attaque
L’ancienne conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine revient sur le blocage de sa candidature, « pour des motifs fallacieux », selon elle : « J’aurais pu choisir de me taire, or cette manœuvre a concerné aussi 84 000 adhérents. Il était donc de mon devoir d’aller en justice », débute-t-elle, avant d’insister : « Le tribunal de Paris a reconnu un « trouble manifestement illicite ». Il est sans équivoque que ma candidature a été bloquée indûment et délibérément. »
Virginie Calmels s’interroge aussi dans Le JDD sur les méthodes employées par le parti pour se reconstruire : « Je rappelle qu’au 31 décembre 2021 le parti revendiquait 132 000 adhérents, soudain passés au 30 juin à 48 500. En rétrécissant le corps électoral des deux tiers, on modifie la représentation des courants politiques qui s’étaient exprimés lors de la primaire de 2021 », indique-t-elle, avant d’ajouter, incisive : « En les excluant et en les privant indûment de leur droit, notamment de parrainer un candidat, on biaise mécaniquement le résultat du congrès. Un parti ne peut pas se reconstruire sur de telles manigances. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : ALAIN GUIZARD / BESTIMAGE
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