Son enfance en Slovénie, les ambitions présidentielles de son époux, ses trois années à la Maison-Blanche… Melania Trump s’est exprimée dans une interview accordée au numéro de novembre du magazine Tatler.
«Elle ne voulait pas devenir première dame et Donald Trump ne pensait pas remporter l’élection», affirmait un témoin anonyme dans la version américaine de Vanity Fair, en novembre 2017. Trois ans plus tard, Melania Trump contredit cette version dans une interview accordée à Tatler, intitulée «Les derniers jours de la First Lady ?». La première dame américaine est ainsi revenue sur la participation de Donald Trump à l’émission «Larry King Live» en 1999, durant laquelle il avait évoqué pour la première fois ses ambitions présidentielles. À l’époque, Melania Trump était en couple avec le magnat de l’immobilier depuis un an. «Nous savions que cela n’était pas le moment, a confié la first lady à Tatler, comme le rapporte le Daily Mail. Mais je savais que s’il se présentait, il gagnerait.» Dix-sept ans plus tard, l’homme d’affaires a été élu président.
Trois ans à la Maison-Blanche
Melania Trump a par ailleurs dressé le bilan de ses années à la Maison-Blanche, durant lesquelles elle a notamment lancé le programme Be Best. Ce dernier a pour mission d’assurer le bien-être des jeunes, de combattre le cyber-harcèlement et de lutter contre la drogue. La première dame américaine s’est ainsi félicitée des mesures adoptées contre les addictions durant le mandat de Donald Trump. «Nous devons faire disparaître les préjugés et la honte associées à l’addiction et la traiter comme une maladie, a-t-elle déclaré dans les colonnes de Tatler. Je suis fière des avancées et des résultats obtenus par cette administration, qui ont sauvé des vies.»
Un destin de première dame
Melanija Knavs – de son nom de jeune fille – a par ailleurs évoqué son enfance en Slovénie, et expliqué comment son parcours l’avait préparée à devenir première dame. Née en 1970, elle grandit dans la petite ville industrielle de Sevnica. Son père, Viktor, était vendeur de voiture – sa mère, Amalija, créatrice de vêtements pour enfants. «J’ai grandi dans une belle famille, et j’ai connu une enfance merveilleuse, a-t-elle relaté. Mes parents nous ont appris l’importance de l’éducation, du travail acharné, et de la famille.»
La jeune femme se lance dans une carrière de mannequin à l’âge de 16 ans, et signe un contrat avec une agence à l’aube de ses 18 ans. Elle officie alors sur les podiums de Milan et de Paris. Avant de s’installer à New York, en 1996. Deux ans plus tard, elle rencontre son futur époux dans une soirée, avant de l’épouser en 2005, à Palm Beach. En 2006, le couple donne naissance à son fils Barron Trump. «Grandir en Slovénie, vivre à Paris et à Milan dans mes jeunes années, puis déménager aux États-Unis et vivre à New York durant ma vingtaine – tout cela m’a conduite à servir la nation comme First Lady», a-t-elle affirmé.
En vidéo, présidentielle américaine : l’arrivée de Melania Trump et de Jill Biden au premier débat télévisé
Privée de couverture
Si Melania Trump accorde rarement de tels entretiens aux médias anglo-saxons, elle ne figure pas pour autant en couverture du dernier numéro de Tatler, qui lui a préféré Meghan Markle. Une expérience qui fait écho au conflit de la première dame avec Anna Wintour, en 2019. La journaliste avait en effet laissé entendre que Melania Trump n’apparaîtrait pas en couverture du Vogue américain. «Ceux d’entre nous qui travaillent à Condé Nast pensent que vous devez vous battre pour ce en quoi vous croyez, et prendre parti», avait alors déclaré la rédactrice en chef à CNN, visiblement hostile au clan du président.
Source: Lire L’Article Complet