Interviewée sur RMC, lundi 28 mars, Valérie Pécresse a été prise de court lorsqu’Apolline de Malherbe l’a questionnée sur la possibilité qu’Auchan arrête ses activités en Russie, en raison de la guerre en Ukraine.
Ce lundi 28 mars, Valérie Pécresse a accordé une interview, en duplex, à Apolline de Malherbe pour BFMTV et RMC. Interrogée sur la guerre en Ukraine et sur la manière dont il faut, ou non, continuer de collaborer économiquement avec la Russie, la candidate Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle, qui a contracté le Covid-19 jeudi 24 mars, a semblé quelque peu décontenancée. « Est-ce que les magasins Auchan doivent rester en Russie, ou se retirer ? » lui a demandé la journaliste. « C’est à eux de décider, mais je crois qu’il serait sage, aujourd’hui, que les entreprises qui ont les épaules pour le faire, se retirent de Russie », a répondu la femme politique.
Sur sa lancée, Apolline de Malherbe a tenté d’en savoir plus sur la position de Valérie Pécresse sur le sujet. « Mais Auchan a les épaules pour se retirer de Russie ? » a-t-elle enchaîné. Et la candidate LR, de répondre un laconique : « Je ne le sais pas. » Pas de quoi convaincre la journaliste, qui a demandé à Valérie Pécresse ce qu’elle ferait si elle était « au pouvoir actuellement ». Sommerait-elle « Auchan de prendre ses responsabilités » ? Pour la femme politique de 54 ans, ce serait possible uniquement si l’enseigne de grande distribution « en a les capacités » et « si ça ne se traduit pas par des mises au chômage de l’ensemble de ses salariés ». S’imaginant à la place d’Emmanuel Macron, la candidate de droite a assuré qu’elle ne dirait pas « à toutes les entreprises de France d’arrêter de faire du commerce avec la Russie ». « Je pense qu’il faut aussi penser aux salariés de ces entreprises », a-t-elle ajouté.
Valérie Pécresse (@vpecresse): "Je ne dis pas à toutes les entreprises de France d'arrêter de faire du commerce avec la Russie" pic.twitter.com/hcPsAD6gTz
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Une décision « douloureuse » à prendre ?
Apolline de Malherbe a alors souligné la récente réaction de son invitée concernant le « courage », selon ses propres termes, de l’entreprise Renault, qui a suspendu ses activités en Russie, en lui demandant si Auchan ferait, à son tour, preuve de « courage » en se retirant du territoire russe. « Ce serait une décision qui serait courageuse, mais peut-être douloureuse pour l’entreprise et ses salariés », a déclaré Valérie Pécresse, en prenant des pincettes.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran BFMTV / RMC
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