“Je n’ai jamais vu une horreur pareille” : Bernard Tapie dézingue BFMTV et le documentaire qui lui est consacré

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Invité sur BFM-TV lundi 20 janvier 2020, Bernard Tapie a poussé un gros coup de gueule en voyant le documentaire qui lui était consacré, Bernard Tapie, les matchs de sa vie, diffusé sur la chaîne pour l’émission Ligne Rouge.

“Laissez-moi finir ! Si votre patron n’est pas content, il va se faire foutre.” Invité sur BFM-TV lundi 20 janvier 2020 à l’occasion de la diffusion d’un documentaire qui lui était consacré (Ligne rouge, Bernard Tapie, les matchs de sa vie), l’homme d’affaires a prouvé, si tant est qu’il fallait encore le prouver, qu’il n’avait rien perdu de sa combativité. L’ex-propriétaire d’Adidas et de l’Olympique de Marseille, qui se bat depuis maintenant des années contre plusieurs cancers et contre plusieurs affaires judiciaires, n’a pas hésité à taper du poing sur la table face à l’animateur phare de la chaîne, Bruce Toussaint. Avant même la diffusion du documentaire, Bernard Tapie prévient : “Malheureusement, s’il y a des idioties qui sont dites et il y en aura forcément, je vous connais, je n’aurai pas en face de moi l’auteur.” Lors du retour en plateau qui suit la transmission du programme, Bruce Toussaint remercie son invité du jour : “Merci d’être toujours avec nous. Pour revenir sur certains points, moi, j’ai beaucoup de questions à vous poser évidemment… Quelle vie !” Les sourcils froncés, les bras croisés, Bernard Tapie fusille du regard le journaliste, se redresse sur sa chaise puis lance : “Euh, vous savez, j’ai 77 ans… Je suis amené à faire de la télé, à ce qu’on en parle depuis toujours… Je dois vous avouer, je n’ai jamais vu une horreur pareille.”

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Bruce Toussaint, quelque peu interloqué, pousse Bernard Tapie à s’expliquer. “Pourquoi ? Parce que pour donner le change, on va dire ‘On va faire parler des gens gentils, des gens qui l’aiment bien’ Eh bien même quand vous faites parler les gens gentils et les gens qui m’aiment bien, vous avez supprimé ce qu’ils ont dit qui était fort, qui était important”, justifie le principal intéressé, qui juge le documentaire trop partial. Et de poursuivre : “Je vais vous donner un exemple. Noëlle Bellone, secrétaire générale du groupe [groupe Bernard Tapie, ndlr.], elle est interrogée, elle a fait une heure et demie d’interview. Et comme elle était directrice des écoles de formation pour les jeunes au chômage, évidemment elle aborde le sujet. Elle dit ‘Je suis très fière du travail qu’on a fait parce qu’en l’espace de cinq ans, dans six écoles, on a sauvé du chômage 9.750 enfants.’ Et par conséquent, c’est un travail qui a demandé beaucoup d’énergie, beaucoup d’argent et je suis très fier qu’on ait fait ça. Deuxième exemple : vous vous êtes cru permis, autorisés, de faire Bokassa [en référence à l’affaire Jean-Bedel Bokassa, du nom de celui qui fut président de la République centrafricaine et empereur, ndlr.]. Heureusement que mon fils a été au courant, qu’ils vous a demandé, et je reconnais votre fair-play, puisque vous lui avez passé le passage. Vous avez juste oublié de dire la fin. On fait Bokassa, Tapie prend les châteaux, il les pille, il pique les bagnoles, il se barre […] Je vous rappelle qu’on avait trouvé des enfants dans les congélateurs de Bokassa, rien que ça.” Ulcéré, Bernard Tapie conclut : “De vous à moi, oser raconter l’affaire Bokassa sans raconter la fin, mais c’est une honte, Monsieur ! C’est une honte !”

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