Dans un entretien accordé à Purecharts ce mercredi 26 juillet 2023, l’artiste Patrick Hernandez a révélé les coulisses de la conception de son tube "Born to be alive". Un titre qui a bien eu du mal à se faire accepter en France, du moins, par les maisons de disques.
Depuis sa sortie à la fin des années 1970 jusqu’à aujourd’hui, le titre n’a pas pris une ride, contrairement à l’artiste qui se trouve derrière et c’est bien normal. En effet, près de 30 ans se sont écoulés depuis la sortie de Born to Be Alive de Patrick Hernandez. Ce tube est devenu un standard, permettant à son interprète de vivre paisiblement jusqu’à ce jour, sans sortir une seule autre chanson.
En juin 2022, sur le plateau de l’émission TPMP People animée par Matthieu Delormeau, le papa de Victoria a d’ailleurs apporté quelques précisions sur ses revenus quotidiens grâce à Born to Be Alive. L’artiste, aujourd’hui âgé de 74 ans, a d’abord révélé être « le papa à 100 % »du morceau. « Je suis le chanteur, l’auteur, le compositeur et l’éditeur. Donc forcément, sur un titre qui a une résonance mondiale, ça rapporte un peu d’argent », a-t-il précisé avant de révéler que cela lui permettrait d’empocher 1500€ chaque jour. Toutefois, la somme ne serait pas totale.
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Un titre qui rapporte, partout où il passe
« Il est vrai que c’est avant le passage aux impôts, avant un certain nombre de choses, rassurez-vous, il ne me reste pas 1500 balles dans la poche tous les soirs », a-t-il ironisé. Le chroniqueur Benoît Dubois, souhaitant en savoir plus, lui a alors lancé : « Vu que vous touchez de l’argent sur toutes les publications de musique, par exemple sur Instagram si je mets une story et que je mets votre titre pour l’accompagner, vous touchez quelque chose dessus ? ». « Oui, même dans un ascenseur, chez le coiffeur, quand vous entendez mon titre, je touche de l’argent », a alors rétorqué l’artiste.
Pourtant, le titre a bien failli ne jamais voir le jour. Ou plutôt, aurait pu ne jamais arriver en France. En effet, dans un entretien accordé à Purecharts ce mercredi 26 juillet 2023, Patrick Hernandez a indiqué que les maisons de disques de notre pays ne voulaient pas de son morceau, le jugeant « trop original ».
Les maisons de disque en France ne voulaient pas de Patrick Hernandez
« Je me suis fait rejeter pendant six mois par toutes les maisons de disques françaises », explique-t-il à nos confrères avant de préciser que ses « camarades » ont eux aussi vécu une situation similaire à l’époque. « Je crois que l’originalité d’une chanson fait que, dans un premier temps, elle est tellement originale qu’on dit : ‘Oh non, je n’en veux pas. Le tempo est trop rapide.’ Et quand on arrive à passer cette barrière, l’originalité finit par payer », a conclu le créateur de Born to Be Alive.
En effet, au départ, son titre devenu culte devait avoir une tendance pop. Mais son producteur lui a proposé de tout changer. « Je voudrais faire de ta chanson, qui a une allure pop au départ, une chanson qui est dansable », lui a-t-il fait savoir. Si Patrick Hernandez a hésité dans un premier temps, il s’est rapidement rendu compte que « le costume [lui allait] très bien ». C’est pourquoi aujourd’hui, il dit « merci » à l’homme qui a su le faire changer d’avis.
R.F
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