Bientôt à l’affiche des Passagers de la nuit, Charlotte Gainsbourg est ce jeudi 28 avril interviewée dans L’Obs. L’actrice et chanteuse se souvient de mai 1981, des ses grands-parents et se confie sur la disparition de sa sœur, Kate Barry.
Charlotte Gainsbourg se livre sans langue de bois sur les regrets et blessures de sa vie dans un portrait publié dans L’Obs, en kiosques ce jeudi 28 avril. Lorsqu’elle parle sa vie aux États-Unis, de 2013 à 2019, l’actrice évoque un besoin de s’éloigner de l’un des grands chagrins de son existence, le décès de sa sœur aînée, Kate Barry. « Question de survie, après la mort de ma sœur, je dépérissais. J’aurais pu y rester », révèle la fille de Serge Gainsbourg. « Et puis Trump, le Covid… Qu’est-ce que je fichais là ? », demande-t-elle. « Ce n’était pas mon pays. J’avais besoin de renouer avec la France, que j’aime profondément. »
En janvier 2022, l’interprète de Deadly Valentine sort son premier film au cinéma. Un portrait intimiste et délicat de sa mère Jane Birkin, sobrement intitulé Jane par Charlotte. Dans L’Obs, la comédienne de 50 ans, bientôt à l’affiche des Passagers de la nuit avec Emmanuelle Béart, confie avoir eu le besoin de se rapprocher de sa famille, ce dont ce documentaire lui a donné l’occasion. « Tenaillée par la culpabilité d’être partie à un moment difficile pour elle [l’année où Kate Barry décède, ndlr.] en me souciant d’abord de moi, je voulais que nous passions du temps ensemble », confesse Charlotte Gainsbourg.
>> PHOTOS – Gaspard Ulliel, Thierry Mugler, Jean-Pierre Pernaut : ces tragiques décès qui ont déjà marqué 2022
Née en 1967 de l’union entre Jane Birkin et le compositeur anglophone John Barry, Kate Barry a grandi de ses deux et à ses treize ans avec Serge Gainsbourg, qu’elle considérait comme un père. Elle partage ainsi la vie de ses deux petites sœurs, Charlotte Gainsbourg, née en 1971, et Lou Doillon, fruit des amours de leur mère avec le cinéaste Jacques Doillon, et née en 1982.
Le décès de Kate Barry à 46 ans, le 11 décembre 2013, après avoir chuté du cinquième étage de son immeuble parisien, bouleverse toute sa famille et son fils, Roman de Kermadec. De nature dépressive depuis l’adolescence, le facteur ayant entraîné la mort de l’aînée de Jane Birkin, photographe de profession, est toujours inconnu à ce jour.
Crédits photos : PacificPressAgency / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet