Jake Gyllenhaal : « J’aime faire passer des émotions avec mon corps »

Depuis son rôle de cow-boy gay, l’acteur aux yeux bleu tendre enflamme Hollywood. On le retrouve dans « Prisoners », un thriller haletant.

De ses débuts dans « Le secret de Brokeback Mountain » à « La rage au ventre », l’acteur incarne des personnages divers et variés et ce, avec brio. Portrait.

Cerveau : réfléchi. Malgré ses débuts précoces (à 11 ans) au cinéma, il a fait des études de philo. Il se fera remarquer en ado schizo dans « Donnie Darko » (2002) et dans « Le jour d’après » (2004). Il enchaîne les films d’auteurs (Ang Lee, Sam Mendes, David Fincher…) et hérite de l’étiquette « acteur cérébral ».

Regard : bleu lagon. De la tendresse sous une frange de sourcils bruns qui lui donne un sacré supplément d’âme. Il est bouleversant en cow-boy chamboulé par une liaison homosexuelle dans « Le secret de Brokeback Mountain » (2006), film qui a lancé sa carrière.

Cœur : changeant. Deux ans avec Kirsten Dunst puis Reese Witherspoon, quelques mois avec la chanteuse Taylor Swift, une brève aventure avec la mannequin Emily DiDonato ou encore la top Alyssa Miller (Victoria’s Secret)… parviendra-t-il à trouver l’âme sœur ?

Main : tendue. Jacob, dit Jake, a fait sa bar-mitsvah dans un refuge pour SDF. Il a été maître nageur secouriste. Il anime des ateliers d’écriture en prison. « Seuls quelques kilomètres me séparent de ces jeunes délinquants, entre les hauts de L.A. et la misère de downtown. »

Corps : travaillé. Kung-fu, cheval, VTT… il travaille ses muscles. Biceps over-gonflés, depuis sa prestation dans « Prince of Persia » (2010), il s’est mis à nu en don juan vendeur de Viagra dans « Love, et autres drogues » (2010). « J’aime faire passer des émotions avec mon corps », sourit-il.

Racines : mélangées. Né le 19 décembre 1980 à Los Angeles, il vient, du côté paternel, d’une lignée d’aristocrates suédois ­ les Gyllenhaal (prononcez Yéllenioullenall) ­ anoblis par la reine Christine en 1652 et, du côté maternel, d’une famille de juifs ashkénazes immigrés à New York.

ADN : cinéma. Un père, Stephen, réalisateur ; une mère, Naomi Foner, scénariste ; une sœur aînée, Maggie, actrice ; une marraine nommée Jamie Lee Curtis et un moniteur de conduite appelé Paul Newman. « Que pouvais-je faire d’autre que du cinéma ? »

Pieds : sur terre. Son meilleur ami est agriculteur, il aurait pu être quant à lui jardinier ou menuisier. Il est fier d’avoir fabriqué la table en bois de la salle à manger familiale. Il adore aussi cuisiner : « Une façon de se relaxer, de méditer, d’exprimer son amour des autres. »

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