« J’ai pété un plomb, je me suis débarrassé d’elle » : Cédric Jubillar aurait-il tout avoué à son ex-codétenu ?

Énième rebondissement dans l’affaire Jubillar. D’après les récentes informations dévoilées par le Parisien, ce mercredi 11 mai 2022, d’anciennes confidences tenues par l’ancien détenu de Cédric Jubillar ont été dévoilées. Des éléments jusqu’alors inconnus du public qui pourraient faire pencher la balance…

Cédric Jubillar aurait-il délibérément tué son épouse ? C’est du moins une piste envisagée par la Justice. Ce mercredi 11 mai 2022, le Parisien a dévoilé en exclusivité certaines révélations – jusqu’alors inconnues du grand public – prononcées par Marco, l’ancien codétenu de Cédric Jubillar à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne) lors de sa deuxième audition avec les enquêteurs.

« J’ai pété un plomb, je me suis débarrassé d’elle« , lui aurait alors annoncé Cédric Jubillar, « un jour vers 5 heures du matin, en fumant un joint de cannabis« . Une révélation importante, dans cette affaire judiciaire qui, aux yeux de ce fameux Marco, pourrait accabler l’artisan plaquiste de la mystérieuse disparition de son épouse, Delphine Jubillar. « Dès qu’il a lâché la phrase, il s’est rendu compte de ce qu’il venait de dire et il a poursuivi en disant : ces abrutis (les enquêteurs), ils ont rien contre moi. De toute façon je suis innocent« , avait fait par l’ancien détenu à la Justice, le 4 octobre dernier.

Cédric Jubillar : ses discours troubles sur l’affaire

Comme l’avait révélé le Parisien toujours, le 26 avril dernier, Cédric Jubillar – présumé innocent jusqu’à l’issue de cette affaire judiciaire – a, au cours de son séjour carcéral, suivi plusieurs examens psychiatriques. Au cours de l’un d’entre eux, ce dernier a notamment évoqué les conditions de son placement en isolement. Une isolation qu’il peine, encore aujourd’hui, à comprendre. « Je ne suis pas un violeur, une balance, un homosexuel… Je suis un criminel comme les autres« , avait-il assuré.

Des confidences auxquelles il avait également assuré être victime d’un traitement « injuste et méprisant » de la part du personnel de la maison d’arrêt. « Ils vont me pousser au suicide« , avait-il ensuite fait savoir à l’expert, avant de mentionner qu’il comptait entamer une grève de la faim, si sa prochaine demande de libération conditionnelle, prévue ce jeudi 12 mai 2022, serait rejetée.

Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV

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