Ce vendredi 25 mars, Isabelle Carré était l’invitée de Boomerang pour évoquer son nouveau livre Le jeu des si (Éd. Grasset). Sur les ondes de France Inter, l’actrice a évoqué les pensées sombres survenues au moment de son adolescence.
La vie d’Isabelle Carré n’a pas été un long fleuve tranquille. Si elle est aujourd’hui une actrice accomplie et une écrivaine à succès, elle a connu des périodes sombres lorsqu’elle était plus jeune. À l’âge de 14 ans, la comédienne a tenté de mettre fin à ses jours. Un geste qui l’a ensuite conduite au service psychiatrique de l’hôpital Necker-Enfants malades. Ce vendredi soir 25 mars, alors qu’elle était invitée de l’émission Boomerang sur France Inter, elle a accepté d’évoquer ce mal-être : « Que se serait-il passé si, dans ce service de l’hôpital Necker, je n’étais pas tombée sur cette phrase, dite par Romy Schneider, dans une petite télévision (…) cette phrase qui disait : ‘Préférer les risques de la vie aux fausses certitudes de la mort‘« , s’est interrogée Isabelle Carré. « Moi, comme l’a dit Stromae dernièrement à la télévision, qu’il pensait à en finir, j’ai pensé à en finir« , a avoué l’actrice.
Cette phrase prononcée par Romy Schneider à travers cet écran de télévision a donc permis à Isabelle Carré de ne pas sombrer et d’aller de l’avant. Face à Augustin Trapenard, la comédienne a expliqué qu’elle croyait « au pouvoir des mots » : « Cette phrase m’a réveillée (…) Je crois qu’il y a des mots qui peuvent nous sauver, comme je crois qu’il y a des représentations qui peuvent ne pas seulement nous sauver une soirée, mais nous sauver tout entier« , a-t-elle affirmé sur les ondes de France Inter. À méditer…
Victime d’une agression sexuelle à 12 ans
Autre drame qui a marqué son adolescence : l’agression sexuelle subie alors qu’elle n’avait que 12 ans. Un événement traumatisant dont Isabelle Carré a souhaité parler, dans les colonnes du magazine ELLE, en août 2020. « Quand j’étais adolescente – je devais avoir 12 ans -, ma poitrine commençait à pousser, je marchais dans la rue, quand un homme m’a interpellée. J’ai été vers lui, pensant qu’il me demandait son chemin, et il a plaqué ses deux mains sur ma poitrine en disant : ‘Ça pousse, ça pousse !’« , a raconté celle qui s’apprête à publier un nouveau roman, intitulé Le jeu des si, dont la sortie est prévue le 18 mai aux éditions Grasset. « Je n’ai pas bougé, je suis restée à me faire peloter les seins pendant je ne sais pas combien de temps, ça m’a semblé des heures ! », a-t-elle confié, précisant justement que « cet effet de surprise est un des éléments du viol, avec la contrainte, la menace, et la violence. »
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