Jacques Brel : qui est « Miche », celle qui a sacrifié sa vie par amour pour lui ?

Ce vendredi 8 avril, Jacques Brel aurait soufflé sa 93e bougie. C’est à cet âge-là que sa veuve, Thérèse, affectueusement surnommée par le chanteur “Miche”, s’est éteinte en 2020. L’occasion d’en savoir plus sur cette femme qui a tant fait pour le chanteur.

Jacques Brel chantait “Ne me quitte pas” et elle ne l’a jamais quitté.Thérèse Michielsen, que tout le monde appelait “Miche”, fut la première et unique épouse du chanteur qui aurait célébré ses 93 ans ce vendredi 8 avril, si son embolie pulmonaire ne l’avait pas emporté en 1978. Jacques et “Miche”, petite blonde un brin timide, s’étaient passé la bague au doigt en 1950 après s’être rencontrés au sein de la Franche Cordée, un mouvement de jeunesse catholique implanté du côté de Bruxelles. La compagne de l’abbé Brel est toujours restée fidèle au père de ses trois filles, Chantal, France et Isabelle, malgré la réputation de coureur de jupons de ce dernier. Une dévotion totale qui a résisté aux kilomètres les séparant à la fin de la vie de l’artiste, lui réfugié en Polynésie française aux côtés de Maddly Bamy, elle restée en Belgique, ce plat pays qu’a tant mis en musique sa moitié.

Disparue en 2020 à l’âge de 93 ans, Thérèse Michielsen, secrétaire de métier, a ainsi vécu dans l’ombre de son mari propulsé sur le devant de la scène grâce à Jacques Canetti, responsable artistique chez Philips. Discrète, l’épouse de l’interprète de Vesoul s’était cependant confiée sur sa romance d’une vie auprès de nos confrères de France Dimanche, dans un entretien retranscrit par le journal en 2018 : “Je me cache depuis qu’il chante”, avait-elle avoué. Et de poursuivre avec nostalgie : “J’ai connu avec Jacques trois ans de bonheur merveilleux quand il travaillait à la cartonnerie de son père. Mais depuis qu’il est chanteur, j’ai décidé de passer inaperçue.

Une mère de famille dévouée

Miche est restée auprès de cet homme qui lui a échappé certainement pour tenter de préserver l’équilibre familial bouleversé par la vie à cent à l’heure de Jacques Brel. “Je devais rester à la maison. […] faut bien que l’un de nous deux veille sur nos filles, Chantal, France et Isabelle. Elles allaient au lycée à Bruxelles”, avait-elle indiqué toujours à nos confrères. Et de conclure, un brin fataliste : “Il fallait ensuite les installer dans la vie. Jacques n’avait pas le temps de s’occuper d’elles.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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