Avec le téléfilm Itinéraire d’une maman braqueuse, proposé ce lundi 11 novembre à 21h05, TF1 adapte l’histoire vraie bouleversante de Rose-Anne Vicari.
Sur TF1, ce lundi 11 novembre, les téléspectateurs vont découvrir le téléfilm Itinéraire d’une maman braqueuse. Un drame bouleversant, adapté d’une histoire vraie. Celle de Rose-Anne Vicari qui, en décembre 2009, essaye de braquer le bar-tabac de son quartier. En réalité ? Il s’agissait surtout d’un appel au secours d’une mère célibataire criblée de dettes. TF1 adapte ce lundi 11 novembre à 21h05 Un début de mois difficile, itinéraire d’une maman braqueuse (éd. Max Milo), le récit de sa descente aux enfers.
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Télé 2 semaines : Comment avez-vous réagi quand TF1 vous a contactée ?
Rose-Anne Vicari : J’ai été assez surprise. Jusqu’au bout, j’ai eu du mal à croire qu’une chaîne telle que TF1 pouvait s’intéresser à une histoire comme la mienne. Je savais que ce serait une libre adaptation mais qu’ils garderaient la trame de mon histoire. Je trouve qu’ils ont parfaitement retranscrit le processus du surendettement. Comment des mères célibataires sont aspirées dans une telle spirale. Comment on commence à ne plus oser ouvrir son courrier de peur de découvrir une nouvelle facture…
Avez-vous rencontré Cécile Rebboah qui joue cette mère désespérée ?
Oui, lors de la journée de tournage sur laquelle j’ai été invitée. Elle a été très chaleureuse, simple et vraie. Le courant est passé immédiatement entre nous. Lors de l’avant-première, je suis tombée dans ses bras en sanglots tellement son interprétation était juste.
Comment appréhendez-vous la diffusion du téléfilm ?
Je ne la crains pas. C’est un problème qui est loin de m’être propre. Au contraire, des milliers de personnes essayent de se débrouiller en travaillant et se retrouvent malgré tout surendettées et ne savent pas comment s’en sortir. Quand on est dans une telle situation, on se sent fautif de ne pas réussir à gérer un budget ni subvenir aux besoins de sa famille. C’est important de comprendre que l’on n’est pas seul à vivre ça et qu’il ne faut pas hésiter à en parler à son entourage.
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Regrettez-vous ce geste de décembre 2009 ?
Bien sûr, d’autant que c’était un acte délictuel [elle a été condamnée à un an de prison avec sursis, ndlr] et que j’ai fait du tort à quelqu’un. C’était une sorte de suicide social. Mais j’aurais aussi pu me tuer réellement.
Comment allez-vous aujourd’hui ?
Je ne suis plus surendettée mais je suis toujours en galère. Je sais que j’aurai du mal à payer mon loyer, l’électricité à la fin du mois. Je touche 760 euros par mois de pension de retraite et je ne sors pas, ne vis pas. Mes seules distractions sont la télé et Internet.
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