INTERVIEW – Loïc Nottet : « Dans ma tête, je suis toujours le gamin qui a fait The Voice »

Alors qu’il vient de sortir son nouvel album Addictocrate, Loïc Nottet a accepté de répondre à nos questions. Un entretien fleuve avec émotion et sincérité.

On a fait sa connaissance dans Danse avec les stars, on a pleuré sur ses tubes Million eyes ou Mr/Mme… Aujourd’hui, Loïc Nottet est de retour dans les bacs (et en streaming) avec son nouvel album Addictocrate, porté par les titres Danser et Mélodrame. Contrairement à ses précédents opus, il a décidé de chanter en français et de proposer des sonorités plus entraînantes. Il nous parle de tout cela (mais pas que).

Gala.fr : Vous sortez votre nouvel album Addictocrate… Pour commencer, pourquoi ce titre ?
Loïc Nottet
: Je me suis rendu compte que j’étais un éternel insatisfait. À côté de ça, on vit dans une société où l’addiction au sens large est très présente, donc je trouvais que le titre correspondait bien à l’ère dans laquelle on vivait.

Gala.fr : Votre précédent album était sorti en période de covid. Pour ce nouvel opus, vous êtes plus serein, j’imagine ?
Loïc Nottet
: Pas forcément, car le deuxième album est sorti dans une période compliquée. Mon label était pas chaud pour le sortir dans ces temps-là, mais moi, je travaillais déjà sur la suite. Si on ne le sortait, on l’aurait pas sorti. Vu la période, je ne pouvais pas avoir d’attentes sur l’album, alors que sur le nouvel album, j’ai plus d’attentes, et donc j’ai plus la pression.

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Gala.fr : L’album est pour le moins étonnant ! Vous chantez en Français et sur des rythmes entraînants. Pourquoi ce contraste avec vos précédents opus ?
Loïc Nottet
: Je voulais me réinventer. J’adore la mode, alors j’ai décidé de bosser avec une maison de couture. Musicalement, je voulais aussi du nouveau. Je voulais proposer une nouvelle couleur vocale et également des morceaux entraînants. Je voulais voir les gens s’ambiancer avec moi. Oser fut un bon challenge pour moi.

Gala.fr : Ecrire et chanter en Français a été compliqué pour vous ?
Loïc Nottet
: C’est plus compliqué, oui. Et j’avais aussi peur que les gens n’accrochent pas à ma voix en français, j’espérais que le public comprenne mes envies. Je voulais aussi dire des choses dans mes chansons, donc j’ai fait un travail d’introspection. J’ai vu ce qui allait et ce qui n’allait pas. Et ça, ca a été des moments pas très agréables à vivre, mais je me sens plus fort aujourd’hui que l’album est sorti, alors que pendant la composition, je me sentais plus faible.

Gala.fr : Vos proches ont-ils appris des choses sur vous en écoutant le disque ?
Loïc Nottet
: Je pense ! (Il rit) J’avoue qu’on ne se parle pas beaucoup dans ma famille.

Gala.fr : L’album aborde plusieurs thèmes. L’un d’eux, le succès, la célébrité. Comment l’avez-vous vécu ?
Loïc Nottet
: J’ai toujours été bien entouré, je savais où je voulais aller, et surtout je ne me suis jamais considéré comme connu, donc je vis cela très bien. Dans ma tête, je suis toujours le gamin qui a fait The Voice.

« Je suis un grand nostalgique, c’est vrai »

Gala.fr : Le temps qui passe a aussi une grande place. Vous êtes nostalgique de l’enfance ?
Loïc Nottet
: Oui. J’aime parfois me replonger dans les photos de l’enfance, ou des périodes où on peut voir les sourires de l’insouciance. Je suis un grand nostalgique, c’est vrai.

Gala.fr : Dans le single Danser, vous évoquez le harcèlement. Le chanter aide à le panser ?
Loïc Nottet
: Oui, je pense. Quand on parle de ce qui a pu nous blesser, c’est qu’il y a une sorte de force. Aujourd’hui, je suis en paix avec tout cela.

Gala.fr : Certains titres semblent aussi faire écho à votre participation à Danse avec les stars. L’émission a-t-elle chamboulé votre façon de travailler ou de faire les choses ?
Loïc Nottet
: Avant que je fasse DALS, je me demandais si j’allais dévoiler aux gens que je danse ou que je sais chanter. Est-ce que les gens étaient prêts à voir un garçon danser du contemporain ? C’était une vraie question. J’avais aussi fait quelques pas sur la scène de l’Eurovision. Et quand TF1 m’a contacté pour faire DALS, j’ai compris que je ne pourrais pas dissocier la danse de mon projet. Donc l’émission a fait que j’ai réussi à prendre une grande décision.

Gala.fr : Vous semblez plutôt timide. Quand vous chantez, c’est un autre homme qui apparaît ? Un peu comme un super héros ?
Loïc Nottet
: C’est vrai que je me sens très fort quand je suis sur scène. C’est bizarre et ça n’a pas de sens de se sentir fort devant fort devant 10 000 personnes mais pas devant 20 personnes en soirée. Donc, c’est vrai, j’ai une force avec moi sur scène, même si j’ai toujours peur que les gens n’aiment pas ce que je fais et qu’ils me lancent des tomates sur scène. Mais aujourd’hui, ça va mieux.

Gala.fr : Vous avez récemment évoqué le burn-out. Comment vous en êtes-vous sorti ?
Loïc Nottet
: Je l’ai frôlé à deux reprises. Je n’avais plus envie de me lever mon lit, je ne regardais pas ce qu’il y avait la télé, il y avait un flou permanent… Au final, je me concentrais sur mon objectif : l’album que je préférais. Je me disais qu’il ne fallait pas que je perde mon temps et qu’il fallait que je me re-mobilise. La création me sortait de ces tourbillons, en soit.

Crédits photos : Service Presse Sony

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