Pour l’été, Gala.fr vous propose un grand rendez-vous inédit. Jusqu’au 15 août, chaque jour, une personnalité répond à notre questionnaire estival. Aujourd’hui, c’est Éric Dussart qui prend la plume.
Ah, l’été ! Le soleil, les vacances, ce temps où on peut se prélasser sous un ciel bleu, terminer le livre qui ne l’a pas été depuis l’été précédent, prendre le temps de ce qu’on laisse toujours pour le lendemain… Pour célébrer les vacances estivales, Gala.fr est allé à la rencontre de plusieurs personnalités du milieu de la télévision, de la musique, de la mode ou encore du cinéma pour leur poser quelques questions sur leurs habitudes chaque été. Ce jour, c’est à Éric Dussart que l’on donne la parole. L’animateur que l’on retrouve les samedis et dimanches sur RTL, aux commandes de On refait la télé, de 11h30 à 12h30, a accepté de se plier au jeu de l’entretien de l’été.
Gala.fr : L’été, vous êtes plutôt mer ou montagne ?
Éric Dussart : Ayant eu la chance de grandir en Bretagne, j’ai pris de l’avance sur pas mal de monde pour ce qui est des étés à la mer. Si bien qu’aujourd’hui, je ne suis pas un inconditionnel des plages. Ni de la montagne d’ailleurs.. En fait, je ne m’impose aucun critère. Sinon celle d’une destination excitante et tant qu’à faire, franchement dépaysante. Par exemple, l’an dernier, je suis parti à la découverte des côtes de la mer noire en Bulgarie après une visite de Bucarest en Roumanie. Quand vous dites ça, vous lisez un mélange d’étonnement et d’incompréhension dans le regard des gens, mais, sortir des sentiers battus est ma seule boussole. Je n’ai jamais trop compris ceux qui partent en vacances à un endroit où ils sont sûrs de croiser ceux qu’ils voient déjà toute l’année à Paris.
Gala.fr : Les vacances, entre amis ou en famille ?
Éric Dussart : Entre amis. Mais en petit comité. Je ne suis pas un adepte des colonies de vacances. J’aime pouvoir profiter pleinement de ceux avec qui je suis . Discuter, rattraper le temps dont le rythme effréné de l’année nous a privé. Et puis, d’un point de vue logistique, il faut bien avouer que, plus on est nombreux, plus c’est compliqué. Il faut jongler avec les envies voire les humeurs des uns et des autres. Je connais des gens qui partent si nombreux en vacances que chaque décision nécessite une concertation à peu près aussi simple qu’un vote à l’assemblée nationale.
Gala.fr : Quelles ont été vos meilleures vacances ?
Éric Dussart : Les meilleures sont naturellement toujours les premières fois. Et parmi celles-ci, je citerais la Colombie. Voilà un pays dont on m’avait dit à peu près tout et surtout n’importe quoi, et qui est en fait un véritable petit paradis. Les gens sont aussi adorables que les paysages sont à couper le souffle. Et Medellin, ville la plus dangereuse au monde il y a 30 ans, est aujourd’hui un bonbon. L’atmosphère y est aussi douce que le climat. Les clichés ont la vie dure ! Mais tant mieux d’un sens. Au moins, cela évite (pour le moment) le déferlement touristique.
Gala.fr : Et les pires ?
Éric Dussart : C’est plutôt le pire moment des vacances pour moi mais aussi et surtout pour ceux qui m’accompagnent : quand je dois prendre l’avion. Ce n’est pas que j’ai peur mais disons que je me méfie ! Chaque petit bruit est suspect et le moindre mouvement me fait craindre une séquence montagnes russes. Je pense que je suis plus fatigué que le pilote à la fin du vol. Il faut dire aussi que j’ai eu un jour une mauvaise expérience. Un réacteur en panne, ce qui n’est jamais bon, qui avait obligé à un atterrissage d’urgence. Et même si vous n’avez rien eu, le fait de voir des ambulances sur le tarmac à l’arrivée, vous laisse penser que l’équipage n’était pas complètement sûr de le réussir . Le pire, c’est que le vol suivant avait eu lui aussi un problème technique avant le décollage. J’avais donc préféré quitter l’appareil, estimant que ce n’était sans doute pas un bon jour pour voler.
Gala.fr : Vos vacances idéales ?
Éric Dussart : De bons amis, de belles rencontres, de beaux endroits et… plus aucune notification sur mon téléphone.
Gala.fr : Pour vos vacances, plutôt visites ou farniente ?
Éric Dussart : Ni l’un ni l’autre. Je ne m’impose aucun « devoir » de vacances mais, à l’inverse, je suis du genre à m’ennuyer sur une serviette ou une chaise longue dès la 10ème minute de cuisson au soleil. J’aime le repos certes mais je récupère vite ! Aussi, je suis plutôt en mouvement . Enfin, entre 2 restaurants ou terrasses.
Gala.fr : En vacances, quels livres ou disques emmenez-vous ?
Éric Dussart : Je lis la presse quotidienne à la fois par intérêt mais aussi pour maintenir une activité cérébrale qui évitera une reprise trop douloureuse. Et côté musique, moi qui suis déjà accro le reste de l’année, je dois avouer que l’été, c’est encore pire ! J’aime visiter, rouler, me reposer au son de mes artistes préférés. C’est toujours un plaisir immense d’écouter vos chansons favorites dans de nouveaux endroits qui en offrent une nouvelle lecture et vous procurent de nouvelles sensations.
Gala.fr : Le parfum ou le plat qui vous rappelle l’été ?
Éric Dussart : Les Malakoffs. De succulents beignets au fromage que l’on ne trouve que dans quelques auberges du canton de Vaud en Suisse. Au milieu des vignes. Ce qui oblige naturellement à les accompagner de quelques nectars locaux . C’est absolument délicieux mais le mieux est de ne rien prévoir dans les 12 heures suivantes car le Malakoff est aussi petit que calorique. La légende raconte qu’un homme en aurait mangé une quinzaine ! Bizarrement, on n’a jamais eu de ses nouvelles depuis . Blague à part, la dégustation de ce plat de terroir est un vrai plaisir (coupable).
Gala.fr : Savez-vous où partirez-vous en vacances cet été ?
Éric Dussart : Tout n’est pas encore calé car je crains des restrictions liées à la résurgence de l’épidémie mais une étape est déjà gravée dans le marbre. J’aurai la chance d’aller comme tous les ans au festival de Montreux en Suisse . Festival uniquement dédié au jazz au départ, il accueille aussi aujourd’hui tous les plus grands artistes de la planète Pop/ rock. Hier, David Bowie, Nina Simone, Prince. Cette année Diana Ross, Bjork, les Dutronc père et fils etc. Pendant 15 jours, ce petit bijou des rives du Lac Léman (où Freddy Mercury a vécu) vit et respire musique 24H sur 24. Et il n’est pas rare d’y croiser Quincy Jones ou autres légendes de la musique à la terrasse d’un café.
Crédits photos : Gabrielle FERRANDI / Agence1827 / RTL
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