Invité à faire swinguer les campeurs sur la tournée “Paradis des Stars”, l’ex-juré de “Danse avec les stars” s’est livré comme jamais…
De passage éclair dans l’Hexagone pour faire danser un petit jive, un tango ou un cha-cha-cha à quelques chanceux vacanciers de plusieurs Campings Paradis lors de l’incontournable tournée Paradis des Stars, le chorégraphe québécois s’est fait une joie de nous donner de ses nouvelles. Et c’est sans surprise qu’on… « achèèèèteeee » !
France Dimanche : Comment avez-vous vécu ce Paradis des stars ?
Jean-Marc Généreux : C’est une aventure incroyable, qui m’a procuré beaucoup de joie ! Aller au contact des gens est pour moi une vraie doctrine. On a pu échanger et partager plein de choses, ce qui a donné lieu à de très belles discussions et rencontres. Et on a aussi dansé, bien sûr, histoire de se dépoussiérer les hanches et de rester dans le rythme de l’été.
Vous aimez cette ambiance « camping » ?
Beaucoup, même si je n’en ai jamais vraiment fait. J’ai quelques fois dormi sous la tente jadis, mais plutôt de manière sauvage. Mais j’ai trouvé ça très chouette, un peu comme revenir à la base, même si, aujourd’hui, on est loin du camping rudimentaire. Les gens sont superéquipés et tout est organisé pour qu’ils se croient comme dans un camp de vacances.
Allons-nous vous retrouver prochainement en Gary Boo dans Fort Boyard ?
Malheureusement non, pas pour le moment. L’émission Révolution sur laquelle je travaille au Québec, un gros format de compétitions de danse qui connaît un énorme succès, me prend tout mon temps. C’est la 5e saison et les tournages se déroulent l’été, à la même époque que Fort Boyard. Mais j’espère pouvoir y revenir un jour, car j’ai adoré ! L’an dernier, j’ai aussi été ravi de remplacer Chris [Marques, ndlr] sur Danse avec les stars quand il a eu le Covid, ou encore de participer à Mask Singer. Après, j’ai tourné une émission qui devrait être diffusée cet automne… C’est un peu spécial, mais je ne peux pas vous en dire plus, je ne veux pas gâcher la surprise. En tout cas, m’amuser avec mes amis en France est toujours un bonheur !
Il y a quelques années, vous remportiez l’édition spéciale célébrités du Meilleur pâtissier, l’émission de M6. Vous êtes-vous étonné ou êtes-vous un féru de pâtisserie ?
Oh là oui, je me suis surpris moi-même ! Surtout face à Ariane Brodier,Camille Cerf et Hélène Ségara qui ont « performé ». Plus je franchissais les étapes, plus je me pinçais tellement je n’en revenais pas ! Mais, quoique je fasse dans mon humble carrière, j’ai toujours tout donné. Et je fais tout pour m’amuser, quitte même à en abuser. La pâtisserie, c’est un mélange d’art et de science, deux domaines qui me stimulent beaucoup. J’ai un cerveau bien séparé en deux, avec un côté très cartésien et l’autre complètement artiste. Là, les dieux de la pâtisserie sont entrés en moi et m’ont guidé jusqu’à la victoire ! Comme dans Mask Singer où, même sans savoir chanter, je me suis éclaté ! Le lama aura laissé ses traces…
Avez-vous été dépassé par l’ampleur qu’a prise votre « J’achèèèèteeee ! » ?
Honnêtement, si j’avais prévu le coup, j’aurais été un génie en marketing. Mais non, comme pour le champagne, c’est un accident ! Un 19 février, vers 22 h 15, je dis ça à Matt Pokora… et c’est parti ! Parfois, j’aimerais me comprendre.
Vous êtes né le jour de Noël…
Et je ne suis pas un cadeau ! Mais si, sur le papier, je n’ai plus 20 ans, le principal est de toujours les avoir dans la tête. Alors, dès que je fais un truc, c’est avec la fougue de la jeunesse. En toute sécurité, tout de même. Je ne sauterais pas d’un avion sans parachute ! Et en même temps, dans tout ce qu’on fait, il y a des risques. Je n’essaie pas nécessairement de pousser mes limites, plutôt de ne pas trop m’en mettre. Aujourd’hui tout va bien, je touche du bois. J’ai le corps d’Astérix et l’histoire d’Obélix. Je suis tombé dedans quand j’étais petit !
Quand et comment avez-vous contracté le virus de la danse ?
À 9 ans, quand mes yeux ont croisé ceux de France, ma chérie. Pour essayer de lui faire comprendre que j’étais l’homme de sa vie, je me suis inscrit à son cours de danse. Alors que jamais je n’avais eu de pulsion pour être danseur : je souhaitais juste gagner le cœur de ma belle ! Puis la danse est devenue mon deuxième coup de foudre. Je ne vous dis pas les bienfaits que j’ai faits à mon corps avec ça, sans compter qu’ensemble, nous avons gagné les plus grands titres mondiaux !
Comment va votre fille de 24 ans, Francesca ?
Elle est grande des yeux et du cœur, mais ne grandit pas et ne grandira jamais. Du haut de son 1,10 mètre, c’est notre magnifique princesse. Et c’est une vraie petite boîte à surprises ! Tout va bien et soudain, ça explose, on ne sait pas trop pourquoi, en crise d’épilepsie, hyperventilation, apnée… Heureusement, on est aujourd’hui bien équipés, et, avec les années, France et moi avons réussi à trouver un bel équilibre.
Vous partagez sur vos réseaux sociaux de nombreux moments avec votre fille…
En effet. On est loin d’être la seule famille à vivre ça. Et sans me faire le porte-drapeau de quoi que ce soit, je veux montrer qu’il y a de la beauté dans le silence. Ma fille ne parle plus depuis vingt et un ans, et, malgré tout, il y a énormément d’amour dans nos rapports. Et si ça peut donner un peu de joie et d’espoir à d’autres, eh bien, c’est gagné. Mais attention, une part de moi ne guérira jamais. Francesca n’a pas demandé à venir au monde. C’est France et moi qui avons décidé d’avoir un deuxième enfant ; nous nous devons donc d’être à la hauteur.
Et quelles relations avez-vous avec Jean-Francis, votre fils de 27 ans ?
Hier, nous sommes allés faire un petit golf. C’est un super gars et je m’en réjouis ! Une de mes peurs était que cet enfant se sente mis de côté par rapport à la maladie de sa sœur. Mais non, on a réussi ça ! Il est graphiste, il a sa chérie, sa maison, sa vie, et c’est une très belle âme. France et moi ne pouvons pas être plus comblés.
Il ne vous a pas encore donné la joie d’être grand-père ?
Oh là, je crois qu’il fait partie de ces jeunes gens qui, trop conscients de tout ce qui se passe dans nos sociétés, hésitent à ce sujet… Et on peut le comprendre. En même temps, je sais qu’il est né pour être père, mais de quelle façon cela se manifestera, je n’en sais rien ! De 16 à 21 ans, il était moniteur de colo et adorait ça. Il sortait tous les jours de la maison maquillé, déguisé, pour faire rire les gosses. Dans la famille, les femmes ont un côté structuré, solide… et les hommes sont des clowns !
Propos recueillis par Caroline BERGER
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