Depuis quelques semaines, Charlene de Monaco opère un retour en grâce sur le Rocher. Après des mois d’absence, la princesse, 45 ans ce mercredi 25 janvier, semble enfin avoir atteint une certaine forme de sérénité. Alors que sortira en France la première biographie qui lui est consacrée le 25 mai prochain (éditions de l’Archipel), entretien en exclusivité avec son auteure, Arlene Prinsloo, qui a tenté de lever le voile sur le mystère Charlene.
Ce mercredi 25 janvier, Charlene de Monaco fête ses 45 ans. Que lui ont offert ses proches ? Peut-être la première biographie qui lui est consacrée, baptisée Charlene, à la recherche d’une princesse sortie en Afrique du sud en octobre dernier. Une biographie non autorisée, signée de la Sud-Africaine Arlene Prinsloo, spécialiste des têtes couronnées depuis plus de trente ans. Pour gala.fr, l’auteure revient sur son travail de recherche et d’écriture et s’ouvre sur sa difficulté à pénétrer le cercle intime de Charlene. Un ouvrage pourtant à la gloire de la princesse, qui revient sur son enfance très humble au Zimbabwe, ses débuts de nageuse jusqu’aux Jeux olympiques et son mariage princier avec Albert de Monaco. La journaliste n’élude rien et revient sur les nombreuses épreuves qui ont jalonné son parcours. Dans son ouvrage, elle l’affirme : pas de rumeurs infondées. Les faits, rien que les faits.
Gala.fr : Pourquoi avoir décidé d’écrire ce livre consacré à Charlene de Monaco ?
Arlene Prinsloo : J’ai été journaliste pendant 33 ans, et j’ai toujours écrit sur les royaux. En décembre 2021, j’ai été approchée par une maison d’édition en Afrique du sud pour écrire un livre sur Charlene de Monaco. J’ai immédiatement dit oui. C’est une femme fascinante, il y a eu tant de rumeurs à son sujet, il y a comme voile secret autour d’elle, de sa vie, comme si l’on ne pouvait pas vraiment en parler, donc j’ai dit oui et j’ai écrit le livre. J’ai lu tout ce que je pouvais trouver sur Charlene, absolument tout ce qui était disponible. Puis j’ai commencé à passer des appels pour interviewer des experts, des personnes proches de Charlene, ce qui s’est avéré particulièrement difficile…
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Gala.fr : Avez-vous été en contact avec le palais princier ou avec des proches de Charlene de Monaco ?
A.P. : Je n’ai eu aucune coopération du Palais, je n’ai même pas eu de réponse à ma lettre. J’ai essayé de contacter sa famille en Afrique du sud, mais ils m’ont opposé un « non » catégorique. Mais Charlene a su que j’écrivais un livre sur elle puisque j’étais en contact avec sa belle-sœur en Afrique sud, Chantell Wittstock, qui est également la directrice et porte-parole de la fondation royale en Afrique du Sud. Nous avons parlé à de nombreuses reprises. J’ai également parlé avec l’un des membres de l’équipe légale de sa fondation, un avocat qui est également membre du conseil administratif de sa fondation. Mais personne du cercle intime. Son frère, Sean, m’a même raccrochée au nez. Il a sûrement cru que j’étais une journaliste de tabloïds ! Pourtant, comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises, ce livre ne fera pas scandale. Je pense que le frère de Charlene et le reste de sa famille ne m’ont pas fait confiance. Ses parents n’ont pas voulu me parler non plus.
Gala.fr : Pourquoi, selon vous, est-ce si compliqué d’obtenir des informations sur Charlene de Monaco ?
A.P. : Je ne sais pas. C’est à se demander si toutes les personnes proches d’elle n’ont pas signé un accord de non-divulgation lorsqu’elle s’est mariée au prince Albert. Il y a un vrai voile de mystère autour de Charlene qui semble impossible à lever. C’est étrange, parce qu’il n’y a vraiment rien de scandaleux dans sa vie. Elle a eu une relation sérieuse avec un joueur de rugby d’Afrique du Sud, et les gens pensaient qu’ils allaient se marier. J’ai également tenté de le contacter via Facebook. Il a lu le message mais n’a pas répondu. Même les anciens athlètes ont répondu « non ». Francois Pienaar, le capitaine de l’équipe de rugby sud-africaine, a lui, répondu à mon appel. Il m’a juste confié que leur relation était du domaine du privé et qu’il souhaitait qu’elle le reste. J’ai également eu un journaliste qui a connu Charlene quand elle nageait, au début de sa carrière. Elle m’a raconté des histoires intéressantes, mais m’a demandé de ne pas les écrire même si c’était très positif. J’ai dit ‘mais pourquoi ?’ et une personne m’a expliqué que certains utiliseront ses propos pour les déformer.
Gala.fr : Avez-vous tout de même réussi à en savoir plus sur la personnalité de Charlene de Monaco ?
A.P. : J’ai parlé avec sa belle-sœur, Chantell Wittstock. Elle était très agréable quand j’ai parlé avec elle au téléphone. Je lui ai dit que je n’étais pas une journaliste de tabloïds, que ce n’était pas dans mon tempérament. Je lui ai dit que je voulais vraiment écrire son histoire, cette femme qui a grandi en Afrique du Sud et qui vit désormais une vie complètement différente. Il faut lire ou regarder ses interviews réalisées ici en Afrique du Sud en Afrikaans, sa langue maternelle, des entretiens que les médias anglophones n’ont pas relayés. Charlene y raconte beaucoup de choses intéressantes, notamment comment sa maison d’enfance a été incendiée en Rhodésie. Sa famille est arrivée en Afrique du Sud les mains vides, sans rien, puisque tout a brûlé durant l’incendie. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pas vraiment de photos d’elle quand elle était petite. J’ai été ravie de parler à un journaliste sud-africain qui l’a déjà interviewée et qui m’a dit qu’elle donnait vraiment l’impression d’être une femme vraie, sincère et de nature bienveillante.
Gala.fr : Dans votre livre, vous revenez notamment sur les larmes de Charlene le jour de son mariage et les rumeurs évoquant sa tentative de fuite ?
A.P. : J’ai voulu écrire à ce sujet parce qu’elle pleurait certes, mais ce n’était pas parce qu’elle était triste, mais parce qu’elle était soulagée. Elle avait tellement peur. Imaginez-vous vous marier avec tous ces regards braqués sur vous, à attendre que vous fassiez un faux pas ! Apparemment, Charlene aurait dit à son père de ne pas lui parler lors de la cérémonie car les médias essaieraient de lire sur leurs lèvres… Imaginez ce niveau d’intrusion dans ce qui est censé être le plus beau jour de votre vie. Elle sera toujours connue comme la ‘mariée fugueuse’ mais je suis sûre à 100% que ce n’était pas le cas et que les larmes étaient un grand moment de soulagement.
Gala.fr : Le vie de palais et son protocole sont-ils trop lourds à supporter pour Charlene ?
A.P. : Quand j’ai débuté mes recherches, j’ai relu des biographies sur Grace Kelly, et j’ai tout de suite percuté sur cette anecdote : qu’elle avait souhaité une année à l’abri des regards, dans l’ombre. Cela peut expliquer ce que Charlene peut aussi ressentir. Il y a aussi cette fameuse phrase prononcée une fois par Charlene : ‘on ne vous donne pas un manuel d’instruction quand vous devenez une princesse’. Elle a dû apprendre sur le tas : comment faire la révérence, qui saluer en premier durant ses engagements. C’était une transition assez brute.
Quand on regarde ses anciennes photos, à l’époque où elle était nageuse, elle était très naturelle, très amicale avec la presse, mais maintenant c’est différent. Elle est toujours cataloguée comme la princesse triste, parce qu’elle ne sourit pas. Au contraire, en Afrique du Sud, elle est toujours joyeuse. Ici, elle peut marcher tranquillement, les gens ne la reconnaissent pas. Quand ils la reconnaissent, c’est en tant que nageuse, pas en tant que princesse. Je pense que si elle avait été dans n’importe quel pays d’Europe lorsqu’elle était au plus mal, ce serait sorti dans la presse, il y aurait eu des photos. Mais ici, rien n’est sorti. Tout le monde connaissait le nom de l’hôpital où elle était, mais personne n’a parlé, pas même un membre de l’hôpital. C’est vraiment un signe d’amour de la part des Sud-Africains : ils voulaient la protéger, parce qu’ils l’aiment. Et Charlene adore revenir ici.
Gala.fr : Depuis plusieurs semaines, Charlene de Monaco semble aller mieux. Comment a-t-elle réussi à relever la tête, selon vous ?
A.P. : Charlene trouve beaucoup de sérénité dans sa foi. Le fait que son frère Gareth vive à Monaco l’aide énormément. Son frère Sean et sa belle-sœur lui rendent également régulièrement visite à Monaco. Charlene est entourée de Sud-Africains. Son designer Terrence Bray est a ses cotés et s’est installé lui aussi à Monaco. La photographe Stefanie van Zyl, auteure de la carte de Noël dévoilée il y a deux ans, est aussi originaire d’Afrique du Sud. Charlene a peu d’amis, mais sur lesquels elle peut compter. Des personnes avec qui elle peut être elle-même. Et je pense que lorsqu’elle sera rétablie, elle utilisera son expérience pour aider les autres, parce que c’est ce qu’elle est, ce n’est pas quelqu’un qui s’assoit sur le banc de touche comme une simple spectatrice. Lorsqu’elle apprend aux enfants à nager, elle n’est pas au bord de la piscine mais dans la piscine en maillot de bain avec eux. Elle participe pleinement sans peur d’être jugée.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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