Ce 2 novembre, Amir est au casting de Nos Terres inconnues. Pour ce numéro, Raphaël de Casabianca amène le chanteur dans le Jura pour une semaine émouvante. Amir nous raconte.
Amir, chanteur révélé dans The Voice, fait son bout de chemin. Tandis que la réédition de son troisième album, Ressources, sort dans les bacs ce 12 novembre, on le découvre dans Nos Terres Inconnues, sur France 2. Raphaël de Casabianca a décidé de lui faire découvrir le Jura, et ses habitants passionnés de nature, et profondément humains.
Gala.fr : Pouvez-vous nous parler de votre voyage dans le Jura ?
Amir : Je me suis rendu compte de ce monde qu’il y avait autour de moi. Moi qui suis très citadin, très hyperactif, là, j’ai pris le temps d’observer, rencontrer des gens. J’ai vu ce que la nature avait à nous proposer.
Gala.fr : On découvre effectivement votre côté hyperactif !
Amir : C’était compliqué au début, et plaisant après. Les premières 24h étaient compliquées, puis il y a eu un déclic. Quand j’ai accepté la déconnexion, ne plus avoir de portable, j’étais bien, et j’ai compris pourquoi les gens qu’il y avait dans le Jura étaient épanouis.
Gala.fr : Comment avez-vous géré le manque de vos proches, votre femme et votre petit garçon ? Ca devait être compliqué !
Amir : Oui, et c’est pour ça que j’ai refusé de faire le voyage à l’étranger, car il fallait partir pendant trois semaines. Une semaine, c’est acceptable car c’est le temps que je m’absente chaque année pour Les Enfoirés. Donc oui, ils m’ont manqué, mais la semaine est passée vite. Puis ça m’a fait plaisir de les retrouver, même si j’ai eu la sensation d’être revenu un peu différent.
« J’ai fait un point sur ma carrière«
Gala.fr : Et cette sensation a duré ?
Amir : Non, très honnêtement ! On est très vite happé par notre rythme de vie.
Gala.fr : Avez-vous gardé le contact avec des personnes rencontrées dans Nos Terres inconnues ?
Amir : Oui, le jeune Léo, qui est adorable. On échange régulièrement. Et également les enfants de Pitou, et les autres, non. Ce ne sont pas des personnes qui sont toute la journée à parler sur Whatsapp. Mais je retournerai les voir, c’est sûr !
Gala.fr : Vous sortez la réédition de votre album Ressources.
Amir : Effectivement, avec huit chansons inédites, dont un duo avec Sia. Le temps qui n’a pas été passé sur scène à cause du Covid, on a passé à l’écrire. J’ai beaucoup écrit, mais j’ai gardé une énorme liberté que je n’avais pas avant. Tout d’abord par la claque d’humilité qu’on se prend quand nous ne sommes plus maîtres de notre carrière, notre destin. Le Covid nous a fait rester chez nous, et ça m’a permis de faire un point sur ma carrière, et j’ai conclu que je ne voulais plus me brider. Je ne me demande plus « Ca doit sonner comme du Amir ». J’ai envie de permettre de faire des expériences, de m’amuser, et de m’éclater ensuite sur scène.
Gala.fr : Ces titres inédits rappellent l’ambiance de votre premier opus !
Amir : C’est possible, car je suis reparti à zéro pendant la période du Covid. Peut-être que ça m’a remis dans une situation de refaire mes preuves et de revenir au point de départ.
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Gala.fr : Et il paraît que la conception de votre single Rétine a été très particulière…
Amir : Oui, il a été fait par Zoom. Je ne pensais pas que ce serait faisable, peut-être que j’étais très ancienne école, mais finalement, la chanson est née. C’est une de mes chansons préférées.
Gala.fr : Et pressé de retrouver la scène ?
Amir : Tu n’imagines pas à quel point. Je bouillonne, et j’ai tellement envie de chanter les chansons de cet album sur scène. J’ai hâte de le chanter à travers la France.
Gala.fr : Vous avez co-coach de Jenifer dans The Voice All Stars. Aimeriez-vous y être coach ?
Amir : J’ai adoré lire les retours des gens sur ce rôle de co-coach. Dire que je pourrais être coach ? Je sais pas, c’est difficile… Ce n’est pas à moi de juger, mais j’ai senti que pour la première fois, j’avais la capacité de donner un conseil à un candidat, alors que quand j’ai participé à Destination Eurovision, je me disais que j’étais un débutant. Et là, je ne sais pas, j’ai eu un déclic.
Crédits photos : @France2
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