INTERVIEW – Amandine Petit : « Quand je me fixe un objectif, je donne tout pour le réaliser ! »

Ce mercredi 11 octobre, Amandine Petit a donné le top départ de la 22ème édition du trophée Rose des sables, à Biarritz. Très heureuse d’avoir pu lancer ce rallye 100% féminin et solidaire, la Miss France 2021 s’est confiée à Gala.fr.

À vos marques… prêtes ? Partez ! Ce mercredi 11 octobre, à Biarritz, 313 femmes engagées sont montées à bord de leur véhicule pour se lancer dans la 22ème édition du trophée Rose des sables. Pendant douze jours, les participantes vont parcourir 5000 kilomètres pour atteindre les portes du désert marocain. En plus d’apporter leur soutien à différentes associations, qui œuvrent en faveur des femmes et des enfants, les Roses vont partager le message de l’importance de la détection précoce du cancer grâce à Ruban Rose. Passionnée et femme au grand cœur, Amandine Petit a accepté de donner le coup d’envoi de ce rallye 100% féminin et solidaire. Pour Gala.fr, la Miss France 2021 est revenue sur ce moment placé sous le signe du partage, de la bonne humeur et de la bienveillance.

Gala.fr : Vous avez donné le coup d’envoi de la 22ème édition du trophée Rose des sables. Comment vous êtes-vous retrouvée dans cette aventure solidaire ?

Amandine Petit : Carole (son attachée de presse, ndlr) m’a dit que ça pouvait être une bonne idée de participer au Trophée Rose des sables. Cependant, cela n’était peut-être pas raisonnable à l’approche du Marathon de New York (le 5 novembre prochain, ndlr). Pour autant, j’étais à deux doigts de dire oui. Heureusement, Carole était là pour me raisonner. Du coup, le meilleur des compromis a été de faire le lancement. On a toujours du temps pour défendre des causes qui nous sont chères. Il y a cinq associations qui touchent soit les femmes, soit les enfants. Les soutenir donne du sens à ce que je fais au quotidien. C’était une vraie bouffée d’oxygène de venir à Biarritz. Être là pour soutenir un rallye 100% féminin et solidaire, tout est dit !

Gala.fr : Qu’avez-vous ressenti au moment de donner le top départ de ce rallye solidaire ?

Amandine Petit : Il y avait un mélange de plein d’émotions. Il y avait beaucoup de fierté autour de ce beau message rempli d’espoir. J’étais en admiration devant ses femmes. Je me suis dit que j’allais être dans le même état d’esprit qu’elles lors du marathon de New York dans trois semaines. Ça m’a tellement boosté que je suis allée courir après (elle rit). Elles m’ont donné beaucoup de force. Ces femmes sont fortes, elles osent tout et elles ont tellement raison. Rien n’est impossible.

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Gala.fr : Avant le coup d’envoi, quels conseils avez-vous donnés aux participantes ?

Amandine Petit : D’abord, je leur ai demandé une à une comment elles s’étaient retrouvées dans ce rallye et depuis combien de temps elles l’avaient préparé. Puis sur la ligne de départ, je leur ai dit qu’elles pouvaient être fières d’elles. C’est la concrétisation de toute une préparation. Je leur ai clairement dit de profiter du moment et de kiffer. C’est l’aventure d’une vie et elles s’en souviendront toujours. Comme pour moi à Miss France, elles vont se créer une espèce de famille, une cohésion et une synergie. Elles vont avoir une belle histoire commune. Je leur ai dit que cette expérience allait changer leur vie pour toujours.

Gala.fr : Aimeriez-vous participer à ce rallye-raid solidaire et sportif ?

Amandine Petit : Oh oui ! Avant le départ, j’ai dit aux participantes que je suivrai leurs pas l’année prochaine. Je vais essayer de venir. Je ferai tout pour faire une place dans mon planning pour pouvoir les accompagner.

Gala.fr : Détermination, authenticité et esprit de solidarité sont les bases de ce rallye. Est-ce que vous vous retrouvez dans ces trois mots ?

Amandine Petit : Tellement ! Concernant l’esprit de solidarité, cela me rappelle le Défi d’Elles (raid sportif qui agit dans la prévention contre le cancer du sein, ndlr) que j’ai réalisé en janvier dernier en Laponie. Le plus beau message est de se dire qu’on est forte, qu’on est dans la capacité et qu’on a la santé pour faire de grandes et belles choses pour les autres. Pour la détermination, quand je me fixe un objectif, je donne tout pour le réaliser et pour pouvoir être fière de moi. On vit cette aventure pour notre vie et pour changer notre vision des choses. Et ça, c’est très authentique.

Gala.fr : La citation en couverture de votre livre Ayez la force de vous surpasser car rien n’est impossible” est totalement en adéquation avec cet événement sportif. Comment cette phrase est devenue votre leitmotiv ?

Amandine Petit : Comme j’étais une grande timide, mes parents m’ont toujours dit de croire en moi, d’aller de l’avant ,même si ça pouvait me faire peur, et de me surpasser. Ils me disaient souvent que je serai très fière de moi après. J’avais vraiment peur de tout et je n’osais rien. Par exemple, à l’école, j’avais peur de prendre la parole et de donner la mauvaise réponse. C’était un peu maladif, c’était trop. Du coup, j’ai voulu dire cette phrase pour aider les grands timides qui ne croient pas en eux. C’est une phrase qui peut paraître bateau mais c’est vraiment un leitmotiv. Tous les jours, je me dis : “Amandine, pousse toutes les portes qui se présentent à toi. Tu verras bien, dans tous les cas, cela ne pourra t’apporter que du meilleur, même si tu n’y arrives pas”. Je n’ai pas réussi Miss Normandie la première année, j’ai retenté ma chance l’année d’après et j’ai été élue Miss France. Il se cache toujours quelque chose de plus beau. Il faut foncer !

Gala.fr : En ce mois d’Octobre rose, mois de sensibilisation contre le cancer du sein, quel message souhaiteriez-vous passer à nos lectrices ?

Amandine Petit : Aujourd’hui, on fait toute partie de la même team. C’est important d’en parler pour faire prendre conscience des choses. C’est aussi important de le décomplexer car ça peut arriver à n’importe quel âge, à n’importe quel moment et à n’importe quelle femme. Ma grand-mère, qui a eu Alzheimer, a aussi eu un cancer du sein. Elle nous en parlait, il n’y avait aucun tabou. C’est ça qui fait que les gens vont faire l’auto-dépistage et la palpation. Il ne faut pas le faire qu’au moment d’Octobre rose. C’est un geste simple qui permet de prendre la maladie à temps et d’assurer une guérison. Encore une fois, il faut oser. Il ne faut pas se dire que ça n’arrive qu’aux autres ou qu’on n’a pas le temps. Ça prend une seconde et ça peut juste permettre d’être en bonne santé.

Crédits photos : Flashsport – Trophée Roses des Sables 2023

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PHOTOS – Évelyne Dhéliat, Sarah Ferguson, Brigitte Bardot… Ces stars touchées par le cancer du sein

En 2012, Evelyne Dhéliat s’absentait de l’antenne de TF1. La raison ? Une intervention chirurgicale pour un cancer du sein. Un combat qu’elle a mené discrètement et dont elle est sortie avec l’aide de son défunt époux Philippe. En laissant le bulletin météo de côté, l’intéressée n’avait pas estimé nécessaire d’expliquer son absence. « Je me suis dit que ce n’était pas la peine d’en parler et que ça allait peut-être passer inaperçu« , se rémomorait-elle, auprès de Télé-Loisirs, en 2019. Contrairement à ses attentes, les téléspectateurs se sont posé des questions. « J’ai alors décidé de le dire. Je suis revenue, j’avais une perruque. C’était compliqué pour moi de vivre tout cela. »

Diagnostiquée d’un cancer du sein, Sarah Ferguson a été opérée le 25 juin 2023. Une opération qui, comme l’avait fait savoir le Daily Mail, a été « couronnée de succès« . « Son pronostic est bon » en raison de la « détection précoce » de son cancer, ont précisé nos confrères britanniques.

Parmi les épreuves difficiles qu’elle a dû surmonter, Brigitte Bardot s’est battue contre un cancer du sein lorsqu’elle avait 49 ans. Une maladie qu’elle a traité « avecmépris« , comme elle le confiait à Femme Actuelle en 2014. Et de préciser plus tard dans les colonnes de Paris Match : « Ça a été très difficile. J’étais toute seule et j’avais décidé de faire uniquement de la radiothérapie, et pas cette épouvantable chimio, pour ne pas perdre mes cheveux. Elle détruit le mal mais aussi le bien et on en sort anéanti. (…) Cette maladie m’a obligée à me retrouver face à moi-même. Et maintenant, si j’aime bien parfois la solitude, je ne peux néanmoins vivre seule« , assurait celle qui a attendu sa rémission complète avant de parler de cette maladie.

En novembre 2022, Laurie Delhostal s’est emparée de son compte Instagram pour évoquer son combat contre le cancer du sein. Dans un long texte, la quadragénaire s’est confiée sur la manière dont elle a appris la difficile nouvelle : « On m’a dit : vous avez un cancer. Paf. Il fallait faire vite, car vous avez un enfant jeune« , a rapporté la journaliste sportive. Et de préciser : « Je n’ai pas spécialement envie d’en parler, mais j’avais envie de parler.« 

L’humoriste Claudia Tagbo a révélé en 2014 avoir été atteinte d’un cancer du sein, alors qu’elle avait 30 ans. « Je traversais un truc assez hard, un cancer du sein. Pendant tout ce temps où tout le monde rigole, que je fais rigoler… que ce pull rouge est magnifique, en dessous, il y a des bandages« , avait-elle confié, dans l’émission La Parenthèse inattendue, diffusée sur France 2. Malgré la maladie, Claudia Tagbo a fait le choix d’avancer : « Je me suis toujours dissociée de la maladie. Je n’ai jamais oublié que j’étais une personne attaquée et que c’était ce qui m’avait attaqué qu’il fallait détruire« , expliquait-elle, dans une interview pour le site RoseUp, en 2015.

En juillet 2023, Caroline Receveur est réapparue sur ses réseaux sociaux pour partager une triste nouvelle. La jeune femme de 35 ans a annoncé être atteinte d’un cancer du sein. Dans une série de vidéos où elle dévoile courageusement son crâne rasé, la maman de Marlon a souhaité faire preuve de transparence avec ses abonnés : « Aujourd’hui, mardi 25 juillet 2023, je suis à l’hôpital. Une semaine après avoir reçu son 2e cycle de chimitothérapie, mon corps (et mon esprit) se déshydrate. Je me sens vide, j’ai perdu le goût des aliments et un peu de la vie aussi« , a-t-elle déclaré, précisant que son cancer avait été « détecté à un stade précoce. »

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