INTERVIEW – Adriana Karembeu : « Moi, 51 ans, maman et célibataire heureuse »

Plus belle que jamais, transformée, pleine d’énergie, elle se reconstruit une vie avec sa fille Nina après l’annonce de sa séparation d’avec son mari Aram. Un nouveau départ qu’elle perçoit finalement comme une chance à saisir…

On ne lui connaissait pas cette voix-là, ce dynamisme. Adriana, d’ordinaire si posée, est comme un papillon sorti de sa chrysalide. Séparée de son mari Aram Ohanian, en solo pour la première fois de sa vie depuis son adolescence, elle fourmille de projets. Et si elle était faite pour les bonheurs tardifs ? Un enfant à 46 ans, une renaissance à 51 ans avec une carrière qui décolle à nouveau… le top model n’est pas là où on l’attend. Confidences touchantes.

GALA : Vous avez accepté de poser avec votre fille Nina, 4 ans et demi, en couverture de notre magazine. Quelle mère êtes-vous ?
ADRIANA KAREMBEU
 : Une maman fusionnelle. Pour moi, Nina représente une avalanche d’amour qui m’émeut parfois jusqu’aux larmes. Elle me dit : « Je t’aime jusqu’au ciel, jusqu’aux étoiles, au soleil et à la lune ! » Cela me ravit. Je dors avec elle comme je l’ai fait avec ma grand-mère Zlatica en Slovaquie. Je ne peux même pas me tourner dans le lit tellement elle m’enlace, donc je ne me retourne pas, c’est pas grave ! J’en profite, cette proximité va vite disparaître, elle va grandir… Là, je suis séparée de Nina et je ne nettoie même pas les empreintes qu’elle a laissées sur ma télévision parce que je les trouve trop mignonnes… Ma fille, j’en suis dingue.

GALA : C’est Aram, dont vous êtes séparée et on y reviendra, qui a fait de vous une mère…
A. K.
 : Oui, il m’y a encouragée, même. Comme j’ai eu une enfance compliquée, malheureuse, avec un père très dur, j’ai dû faire un travail sur moi pour ne plus avoir peur de la maternité. Aram m’a aidée. A force de me dire « toi, tu vas être maman sinon tu vas le regretter », je me suis laissée convaincre. Sans lui, je crois que je n’aurais jamais osé avoir un enfant. Je lui voue une reconnaissance éternelle.

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GALA : Que pensez-vous transmettre à votre fille ?
A. K
. : De l’amour, d’abord. Plus tard, je lui expliquerai qu’elle doit être indépendante. C’est un point fondamental pour une femme. Quand j’avais dix ans, mon père me disait « tu habites chez moi et tu ne payes pas le loyer ». Je me sentais impuissante et méprisée. J’ai très vite voulu gagner mon propre argent. En avoir, c’est être libre. Cela me marque encore aujourd’hui. Une femme dépendante ne peut pas être elle-même à 100 %. Enfin, je lui dirai que ce qui compte, c’est d’être une bonne personne. Plus que la réussite ou la beauté…

GALA : En quoi vous ressemble-t-elle ?
A. K
. : (Elle rit.) Elle a beaucoup de son père, à la fois pour le physique et le caractère puisque c’est une brune, et une guerrière. Alors que moi, enfant, je craignais tout, elle n’a peur de rien. J’adore qu’elle soit ainsi. Pour ma part, j’ai mis tant d’années à me débarrasser de mon insécurité, j’aime qu’elle soit différente. Ce qu’elle tient de moi cependant, c’est sans doute ma tendresse et ma grande taille, mais son père est grand aussi !

GALA : L ’annonce de votre séparation avec votre mari s’est faite le 27 décembre sur votre compte Instagram. Cela a été soudain…
A. K. 
: Pour les gens, oui. Mais Aram et moi avions pris la décision ensemble il y a un moment. C’est une séparation de cœur mais pas de vie. Nous restons soudés pour tout ce qui concerne notre fille. Nous voulons absolument la préserver.

GALA : Qu’est ce qui fait qu’on décide d’arrêter une histoire après douze ans de relation dont huit ans de mariage ?
A. K.
 : L ’évolution du couple, je suppose. Pendant longtemps, Aram m’a rendu heureuse du matin au soir, et c’est quand même formidable d’avoir connu cela dans une vie. Mais les gens changent. Les situations aussi. D’autres envies peuvent surgir. Et si ça ne va plus, pourquoi devrait-on se sacrifier ? Ce n’est jamais agréable de se dire au revoir mais une relation qui se termine, cela n’est pas forcément négatif.

“Je sais que je peux exister sans un homme à mes côtés”

GALA : Vous arrivez donc à en concevoir du positif ?
A. K.
 : Bien sûr. Par exemple, même si c’est culpabilisant par rapport à un enfant, mieux vaut lui donner l’exemple de parents heureux à distance l’un de l’autre qu’ensemble en train de se déchirer. J’ai vécu le couple dysfonctionnel avec mon père et ma mère. Je sais que j’ai respiré quand ils ont divorcé. Et puis aujourd’hui, alors que depuis mes quinze ans, je n’ai jamais été célibataire, voilà que je découvre la vie autrement. Et j’adore ça.

GALA : Vous changez vos habitudes ?
A. K.
 : Oui. Déjà, moi qui étais sauvage, je découvre le pouvoir de l’amitié. J’ai un petit cercle de proches qui sont très présents. Je passe des heures à discuter. Avant, mon mec était tout pour moi, maintenant je suis plus ouverte au monde… et puis j’ai recommencé à travailler.

GALA : Vous aviez arrêté ?
A. K.
 : Disons que j’avais fait une pause. En ce moment, je n’arrête pas, j’ai pas mal de contrats dans la mode, présents et à venir. Et je continue d’être ambassadrice de la Croix-Rouge et de présenter des émissions avec Michel Cymes. C’est dingue, tout d’un coup, j’ai un agenda rempli. Je bouge plus qu’à 25 ans… Cela contraste énormément avec ces dernières années où je suis restée collée à ma fille. Mais cela me fait du bien.

GALA : Où vivez-vous désormais ?
A. K.
 : Je me partage entre Marrakech, où vit le père de ma fille, et surtout Monaco. C’est un lieu que j’adore. J’y vis depuis quatorze ans. Je viens d’y trouver un nouvel appartement. C’est merveilleux de voir la mer. Je m’y & sens bien, en sécurité. Les gens sont bienveillants. Je fais de la voile, je vais au marché à pieds. Pour moi, c’est le rêve.

GALA : On imagine que vous devez avoir des soupirants ?
A. K.
 : Le temps n’est pas encore venu d’y penser. Ce qui est certain, c’est que quand on est en couple, on oublie qu’on est séduisant. Bien sûr, il y a le regard du conjoint mais on ne peut pas nier qu’une forme d’habitude s’installe. Quand on est célibataire, on découvre à nouveau la façon dont les autres nous perçoivent et ça peut être plaisant. Mais pour l’instant, je veux surtout profiter de ma solitude.

“Je ne dirais pas que je me sens comme une adolescente qui découvre le monde mais il y a un peu de cet état-là”

GALA : Vous la vivez bien ?
A. K.
 : Mais oui ! J’ai fêté mes 51 ans en septembre dernier et si on m’avait dit à 30 ans que j’aurais tout à recommencer à cet âge, j’aurais certainement été complètement apeurée. Mais en fait je m’aperçois que c’est une aventure extraordinaire, très excitante, dont je peux profiter parce que je suis mieux armée aujourd’hui. J’ai plus d’expérience, davantage confiance en moi et finalement je sais que je peux exister sans un homme à mes côtés. Je ne dirais pas que je me sens comme une adolescente qui découvre le monde mais il y a un peu de cet état-là. Ce dicton qui dit que l’âge est seulement un nombre est très juste. Il ne faut pas se laisser enfermer dans nos propres croyances.

GALA : De quoi avez-vous envie aujourd’hui ?
A. K
. : Maintenant que ma fille a un peu grandi, je veux vivre à fond. Prendre des décisions en solo me donne le sentiment d’être puissante et sexy. Désormais, je décide de tout par moi-même – j’organise mon déménagement, mes placements dans l’immobilier, je choisis mes contrats, je discute avec mon comptable, mon banquier, je planifie mes déplacements. En fait, c’est un cercle vertueux, plus tu fais de choses, plus tu apprends à les faire… Je ne délègue plus, je ne laisse plus un conjoint faire ce qui m’ennuie à ma place. Je me donne plus de mal mais au moins si je dois faire des erreurs, aujourd’hui ce seront les miennes… et c’est comme ça que j’apprendrai. Je crois que jamais auparavant je ne me suis sentie aussi responsable. Et finalement, c’est inestimable.

Cet article est à retrouver dans le Gala N°1552 disponible dans les kiosques ce jeudi 9 mars 2023.

Crédits photos : Philippe Doignon / Bestimage

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PHOTOS – Adriana Karembeu, Sylvester Stallone… Ces divorces et séparations qui ont déjà marqué 2022

C’est le « coeur sérré » qu’Adriana Karembeu a annoncé sur son compte Instagram, mardi 27 décembre, son divorce avec Aram Ohanian. « Notre histoire était belle et je l’ai tellement aimée… Pourtant, aujourd’hui, nous avons décidé ensemble de prendre des routes séparées…« , a-t-elle notamment fait savoir. Un rupture qui marque la fin d’un mariage de neuf ans…

Après 25 ans de mariage, Jennifer Flavin-Stallone souhaite divorcer de Sylvester Stallone, d’après ce que le tabloïd Closer a annoncé le 24 août. L’ancien mannequin, aujourd’hui âgée de 54 ans, a rempli les papiers nécessaires pour mettre un terme à leur mariage, dans le comté de Palm Beach, en Floride.

Elle accuse l’acteur d’avoir dilapidé leurs biens partagés sous le régime de la communauté, sans l’en avoir informée. Nos confrères indiquent qu’elle souhaite avoir l’exclusivité sur leur maison de famille de Palm Beach, où elle réside avec leurs trois filles Sophia (25 ans), Sistine (25 ans) et Scarlet (20 ans), durant toute la procédure du divorce.

Sylvester Stallone a rencontré Jennifer Flavin en 1988. Ayant d’abord une relation en dents de scie, ils se sont finalement mariés mai 1997, soit un an après la naissance de leur première fille.

Sylvester Stallone a déjà connu deux divorces. La star d’Expendables a d’abord été marié à Sasha Czack (1974–1985), avec qui il a eu deux fils Sage (né en 1976 et décédé en 2012) et Seargeoh (né en 1979), qui est autiste. Il a ensuite épousé l’actrice et mannequin Brigitte Nielsen (1985–1987), sa partenaire dans Rocky 4.

Le 17 mai, Laury Thilleman et Juan Arbelaezont annoncé leur décision de divorcer après 7 ans de relation. C’est sur les réseaux sociaux qu’ils ont communiqué la nouvelle afin « de couper court à toutes rumeurs et articles nauséabonds » a débuté Laury Thilleman sur Instagram. « Je souhaitais, vous partager qu’après 7 ans de bonheur intense et d’une vie commune à mille à l’heure, Juan et moi décidons de continuer nos routes séparément. La tendresse, la bienveillance, la gratitude et le respect mutuel que nous partageons reste et restera intact », a précisé l’ancienne Miss France.

Laury Thilleman avait rencontré Juan Arbelaez en 2015, sur le plateau de son émission Demain je m’y mets, sur Eurosport 2.Ils avaient officialisé leur histoire d’amour en mai 2016. Le 21 décembre 2019, le couple s’était marié civilement, quatre ans après le début de leur histoire.

Après deux ans de mariage, Sophie Tapie a annoncé le 30 mai son divorce avec Jean-Mathieu Marinetti. « C’est une page qui se tourne », a officialisé la fille de Bernard Tapie sur Instagram. « Cinq ans d’amour qui vont se transformer d’un commun accord, en je l’espère 100 ans d’amitié. C’est une page qui se tourne pour en écrire de nouvelles, certes différentes mais nous le savons, avec encore beaucoup de rire et d’amour, d’un autre genre », a écrit la chanteuse.

Le couple s’était marié à la mairie de Saint-Tropez en août 2020, en pleine pandémie de Covid-19. La chanteuse et le patron d’entreprise avaient décidé de ne pas vivre sous le même toit. Co-gérant d’une société familiale, Jean-Mathieu Marinetti est domicilié en Martinique.

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