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Dans une interview accordée au Parisien, Inès, candidate de Koh-Lanta, l’île des héros sur TF1, s’est confiée sur son travail d’infirmière pendant l’épidémie du coronavirus.
Si elle est une aventurière déterminée et féroce à la télévision dans Koh-Lanta : L’île des héros sur TF1, Inès est aussi une infirmière dans la vie. Après avoir fait sensation dans l’émission présentée par Denis Brogniart à cause de son maillot de bain, c’est auprès des malades que la jeune Toulousaine de 25 ans passe le plus clair de son temps. Infirmière dans un hôpital parisien, elle est confrontée au Covid-19 et à ses terribles conséquences. Dans une interview accordée à nos confrères du Parisien, mercredi 8 avril 2020, Inès s’est confiée sur son quotidien relativement rude. L’aventurière fait un récit glacial du nombre de morts qui ne fait qu’augmenter.
La candidate montre son agacement face aux personnes ne respectant pas le confinement
« Je vis une période très intense […] Je suis dans un bâtiment spécial Covid-19 où les cas arrivent en masse. Je ne banalise jamais un décès. Là, les voir s’enchaîner, alors que certains patients avaient des bonnes constantes, c’est très très dur« , a-t-elle raconté. Son métier d’infirmière l’amène parfois à effectuer des tâches comme des toilettes mortuaires. L’infirmière de 25 ans explique ensuite qu’après chaque décès « on met le défunt dans deux blouses » : « Les familles n’ont pas le droit de le voir, de lui dire au revoir. C’est vraiment rude« , a-t-elle ajouté. Si Inès se trouve très affectée par son travail, elle se trouve d’autant plus énervée lorsqu’elle constate que certaines personnes ne respectent pas les règles de confinement et avoue avoir « les nerfs à vif« . Les hôpitaux, surchargés, se retrouvent alors en manque de matériel mais aussi de places : « On n’a même plus de feuilles de décès. On dirait un champ de bataille, sans toutes les armes qu’on pourrait avoir. On est en première ligne, sans avoir le matériel nécessaire pour être protégé. (…) On accueille les patients comme on peut, on réaménage d’anciens bureaux en chambres », a-t-elle expliqué Inès. Malgré ce scénario catastrophique, Inès n’en reste pas moins optimiste pour la suite et « garde le moral« .
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