Incendies en Australie : Isabelle Adjani annule sa venue au Festival de Sydney et dément faire "un caprice"

Tandis que les feux de brousse ravagent l’Australie, Isabelle Adjani a annulé sa venue au Festival de Sydney qui se tiendra du 21 au 26 janvier prochain, et ce, à cause de soucis de santé, qui risquent d’empirer avec la situation.

Depuis septembre dernier, des feux de brousse ravagent l’Australie à cause des fortes chaleurs qui se sont abattues sur le pays. Sur place, les pompiers redoublent d’efforts afin d’éteindre les feux qui ne cessent de s’étendre, et viennent en aide aux habitants parmi lesquels on dénombre 24 morts et de nombreux disparus. Avec de nombreux déplacés et des milliers d’hectares de forêts partis en fumée, l’Australie se retrouve dans une situation de crise, qui suscite l’émotion à travers le monde, les dons se multipliant quotidiennement pour préserver notamment la faune, première victime de ces incendies.

Une situation déplorable qui risque notamment d’avoir de nombreuses conséquences sur les événements majeurs qui ont lieu chaque année dans le pays, notamment l’Open d’Australie, mais aussi, le Festival de Syndney, consacré au théâtre, à la musique et à la danse. Ce dernier, qui se tiendra du 21 au 26 janvier, a par ailleurs déjà dû revoir sa tête d’affiche pour la soirée d’ouverture, après l’annulation de la venue d’Isabelle Adjani. En effet, la comédienne préfère ne pas assister à l’événement à cause d’une "conjonction entre des raisons médicales et la situation dans laquelle se trouve l’Australie avec ces feux et ces fumées", a ainsi expliqué Nicolas Roux au Parisien, en kiosque mercredi 8 janvier.

Un "risque sanitaire" pour Isabelle Adjani

Le directeur de production du Quai, qui a produit la pièce Opening Night dans laquelle Isabelle Adjani devait jouer le soir de l’ouverture du festival, a par ailleurs précisé qu’il ne s’agissait pas d’un "caprice" de la part de la comédienne, mais bien d’une "impossibilité de se rendre là-bas pour elle", pour des raisons de santé. "Le médecin lui a dit qu’il était trop dangereux pour elle de s’exposer aux fumées", ajoute Nicolas Roux. Une décision dont Wesley Enoch, directeur du Festival de Sydney, s’est indigné dans les colonnes du Sydney Morning Herald. "C’est déprimant pour nous qui devons déjà vivre avec ça, je suis très en colère et affecté", a-t-il ainsi lancé dans le quotidien, qui déplore "le signal que cela donne", c’est-à-dire, "qu’ils ne se préoccupent pas de nous mais bien plus d’eux-mêmes et de leurs peurs", précise Wesley Enoch. Nicolas Roux de son côté, plaide le "risque sanitaire" de la situation.

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