Deux hommes proches d’un mouvement d’ultra-droite ont été arrêtés le 10 novembre. Ils prévoyaient de s’en prendre au président de la République, et avaient même mis au point une solution de repli après leur attaque.
Emmanuel Macron est régulièrement menacé, surtout depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », et encore plus en cette période de mobilisation sociale contre son projet de réforme des retraites. Mais même avant de devenir président de la République, il recevait déjà des menaces de mort. Ce climat tendu l’a peut-être poussé à devenir particulièrement soucieux de sa sécurité, encore plus que ne l’était François Hollande.
Cette inquiétude semble plus que justifiée, surtout au vu d’un événement récent. En novembre, deux hommes de 30 et 45 ans, proches de l’ultra-droite et membres du groupuscule « Les Barjols », ont été arrêtés car les autorités les suspectaient de projeter un attentat contre Emmanuel Macron lors des commémorations de la Grande Guerre. Ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » avant d’être écroués.
En garde à vue, l’un d’eux a reconnu avoir cherché à se procurer une arme pour tuer le chef de l’État. Et selon le JDD, ces deux individus avaient échangé des propos inquiétants avec d’autres « Barjols » et semblaient « particulièrement motivés ». « Des perquisitions ont confirmé l’existence d’un plan d’assassinat », poursuit le journal. Les deux hommes avaient même prévu une solution de repli pour se cacher après avoir perpétré l’attaque : ils avaient visité des bunkers datant des guerres mondiales dans l’est de la France. Un « plan d’attentat » bien ficelé qui n’a heureusement pas abouti, au grand soulagement de Brigitte Macron, qui avait plusieurs fois exprimé ses craintes.
Crédits photos : Eliot Blondet/Pool/Bestimage
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