"Ils voulaient me débrancher " : Clarisse Agbégnénou (JO 2020) fait de terribles révélations sur sa naissance prématurée

À 28 ans, Clarisse Agbégnénou n’est plus une révélation mais une grande championne qui a éclaboussé de son talent les Jeux Olympiques de Tokyo. La judokate est revenue dans le JT de France 2, le dimanche 8 août 2021, sur son tempérament de battante, acquis dès sa naissance.

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Après quinze jours d’exploits sportifs, de déconvenues et d’images insolites, la flamme olympique s’est éteinte sur Tokyo, le dimanche 8 août 2021. L’occasion pour le camp tricolore de tirer un premier bilan à chaud de cette compétition, qui avait démarré sur les chapeaux de roue lors de la cérémonie d’ouverture. Les athlètes français avaient alors défilé dans le stade japonais, regroupés derrière leurs deux porte-drapeaux, Clarisse Agbégnénou et Samir Aït Saïd. Si le gymnaste n’a pas pu réaliser son rêve de monter sur le podium, la faute à un pépin physique, la judokate a, quant à elle, tiré son épingle du jeu en glanant deux médailles d’or. Une consécration pour la quintuple championne du monde, qui attendait ce moment depuis les derniers JO et une défaite en finale à Rio. « Ça fait tellement du bien, ça a été tellement long ces cinq ans, a-t-elle commenté sur le plateau du JT de 13h de France 2. “Je me sens soulagée, légère et je me laisse porter par les nuages, le vent, je plane. »

« C’est un peu bizarre mais je suis née morte »

Il faut dire que le phénomène du judo français, qui espérait bien corriger à Tokyo cette anomalie dans son palmarès, revient de loin. Depuis sa naissance prématurée, la Rennaise de 28 ans n’a cessé de se battre, d’abord loin des tatamis. « C’est un peu bizarre mais je suis née morte. Je ne respirais pas. Quelques semaines après, j’ai eu un problème au rein, et on m’a opérée. Je suis tombée dans le coma et ils voulaient me débrancher », a expliqué la miraculée, aussi touchante lors de cette interview qu’explosive dans le dojo. « Et puis à un moment, je me suis réveillée, comme par magie. On ne sait pas ce que l’on est à l’intérieur mais je pense que mon talent, c’est de me battre. Et je me battrai toute ma vie ! » Une philosophie que la complice de Teddy Riner, avec qui elle a dominé les Japonais en équipe, compte appliquer dès les prochains Jeux Olympiques de Paris en 2024. Histoire de mettre une nouvelle fois ippon le mauvais sort.

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