Invitée à réagir sur le plateau TF1 après le premier tour de l’élection présidentielle dimanche 10 avril, Ségolène Royal a fait savoir son grand regret.
La gauche dans le viseur de Ségolène Royal. Présente sur le plateau de TF1 pour débriefer le premier tour de l’élection présidentielle dimanche 10 avril, la femme politique n’a pas mâché ses mots. Si Ségolène Royal assure voter Emmanuel Macron au deuxième tour, elle en profite pour faire passer un message. « Je regrette profondément pour la France et pour le reste du monde » que Marine Le Pen soit à nouveau face au président-sortant. Pour l’ancienne finaliste à l’élection présidentielle, « cette situation pouvait être parfaitement évitée. »
Ségolène Royal s’agace des divisions au sein de la gauche. « Quand on voit les partenaires de la gauche, les écologistes, le parti communiste et le parti socialiste qui font tous moins de 5%, lorsqu’on additionne leurs voix ça fait 9% « déclare-t-elle. Avant de conclure son raisonnement : « si les candidats s’étaient retirés comme ils auraient dû le faire, pour répondre à l’unité du lectorat de gauche, Jean-Luc Mélenchon serait au second tour et ça serait bon pour la France. » On l’a questionne davantage : « ils ont eu tord de présenter leurs candidatures ? » « Bien sûr (…) Et ce soir, ils prennent une lourde responsabilités parce que nous aurions un vrai débat de second tour » puisqu’Emmanuel Macron aurait eu la lourde tâche de convaincre les électeurs de gauche à voter pour lui.
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Ségolène Royal choque Robert Ménard
Lors de son intervention sur TF1, l’ancienne ministre de l’Environnement a tenu un discours qui a choqué le maire de Béziers. « Franchement, la proportionnelle aggraverait la crise démocratique. Je suis absolument contre la proportionnelle. Pourquoi ? Parce que, déjà, les élus sont considérés comme éloignés des électeurs. La proportionnelle, c’est redonner du pouvoir aux appareils politiques (…) Je sais à quel point il est important d’être au plus près des électeurs et de ne pas dépendre d’un appareil politique pour son élection« , a estimé l’ex de François Hollande, qui a elle-même été députée. Un discours qui a interpellé Robert Ménard : « Pardon, juste un mot. Sérieusement, si on veut sortir de tout ça, comment on peut accepter l’idée – on peut ne pas aimer le Rassemblement National – qu’ils aient moins de 10 députés sur 577 ? » Ce à quoi répond Ségolène Royal : « À eux de faire campagne pour gagner des circonscriptions. » Des propos qui ont choqué son interlocuteur : « Mais Madame, comment on peut dire ça ? Anne-Claire Coudray a dû intervenir pour calmer le jeu.
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