Ce jeudi 8 décembre, Jean Castex recevra, des mains d’Emmanuel Macron, l’insigne de commandeur de la Légion d’honneur. Dans les pages du Parisien, paru ce mardi, un témoin revient sur un différend qui a opposé l’ancien Premier ministre et le président de la République.
Ce jeudi 8 décembre, Jean Castex sera ordonné commandeur de la Légion d’honneur. Un titre qu’il recevra des mains d’Emmanuel Macron au sein même du palais de l’Elysée. L’ancien Premier ministre se consacre désormais à ses activités de PDG de la RATP. Dans les pages du Parisien, paru ce mardi 6 décembre, un témoin revient sur un fâcheux différend qui a opposé le chef d’État à Jean Castex.
En effet, en octobre 2018, ce dernier était en lice pour le poste de ministre de l’Intérieur. Finalement, Christophe Castaner lui sera préféré. Décontenancé, le principal intéressé avait regretté cette décision auprès du président de la République et d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée. « Il n’a pas du tout aimé », a confirmé la source à nos confrères du Parisien. Quelques mois plus tard, en juillet 2020, il prendra ses fonctions à l’hôtel de Matignon.
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Des ambitions présidentielles
Depuis cette expérience au sommet de l’Etat, certains sympathisants lui prêtent des ambitions présidentielles. « Qui peut savoir aujourd’hui ce qu’il va se passer dans cinq ans ? Personne. On parle de Philippe, Le Maire et pourquoi pas Darmanin. Nous sommes pourtant nombreux, au sein de la majorité à ne pas nous résoudre à ce casting-là« , a soufflé un cador du parti Renaissance au Parisien. Un autre a estimé : « Je ne dirai pas [que Jean Castex] y pense, mais je dirais encore moins qu’il n’y pense pas. En tout cas, il n’a pas moins d’ambition que ses prédécesseurs. » Alors, l’antécesseur d’Elisabeth Borne succombera-t-il à l’appel de l’Elysée ?
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage
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En 1995, le polémiste est éditorialiste pour Info Matin et sort le portrait Balladur, immobile à grands pas.
Ci-contre, Emmanuel Macron, au lycée La Providence d’Amiens, au début des années 1990. C’est à cette époque que l’intéressé a rencontré celle qui deviendra par la suite sa femme : Brigitte Trogneux. À l’époque, le look et la coiffure étaient moins soignés qu’aujourd’hui. Les t-shirts et pulls XXL ont laissé place aux costumes ajustés de chez Jonas&Cie.
Ci-contre, Christiane Taubira députée et surnommée « la petite hache » est reçue pour la première fois par Jean Pierre Elkabbach. La femme politique évoque sa vie de famille, ses projets de carrière politique dans le futur.
Ci-contre, Marine Le Pen (à droite), aux côtés de sa soeur Yann Le Pen et de son ex-beau frère Samuel Maréchal, sur le plateau d’une émission de télévision, en 1995. Cette année-là, la fille de Jean-Marie Le Pen, qui misait sur un style bon chic bon genre, avait déjà adhéré au Front National (devenu le Rassemblement National) mais n’avait pas encore tout à fait fait ses preuves en politique. Ce n’est qu’en réalité 1998 qu’elle a obtenu son premier mandat politique, en tant que conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais.
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