D’après nos informations, le chanteur de 93 ans aurait fait une mauvaise chute à son domicile…
Ce n’est pas vraiment dans la joie que l’année se termine pour l’artiste. Comme nous l’avions déjà révélé dans nos pages, le vénérable nonagénaire a perdu sa moitié, Hélène Faure – qu’il avait épousée en 1951 et qu’il fréquentait depuis ses 18 ans –, le 6 octobre dernier. On le disait alors « brisé par le chagrin » en dépit de leur séparation de corps. Ils n’avaient en effet jamais divorcé, bien que le chanteur filât, depuis 2005, le parfait amour avec une autre femme beaucoup plus jeune que lui, Muriel Mégevand. En effet, on ne passe pas soixante-dix ans auprès de la mère de ses enfants (Hélène Faure et lui ont eu deux filles, Marie et Charlotte) sans qu’une parcelle de soi parte avec elle…
Convalescence
Le solide patriarche à la santé de fer a-t-il été plus ébranlé par cette disparition qu’on ne l’imaginait ? Le grand frère des yé-yé aurait-il perdu de sa grinta légendaire ? Le 30 octobre, sur le compte de son réseau social Facebook, il indiquait devoir renoncer à plusieurs dates de concert programmées dans le nord de la France et en Belgique. La raison de ces annulations n’était pas précisée. Il n’était pas non plus présent à Sorèze, dans le Tarn (là où il fut collégien), le week-end du 30 octobre, pour recevoir le Grand Prix international de poésie francophone décerné dans le cadre des journées du SPAF (Société des poètes et artistes de France). C’est son ami, l’écrivain local Michel Gô, qui a reçu cette récompense en son nom.
Rebelote un mois plus tard : le 27 novembre, ses managers annonçaient, toujours sur Facebook, le report d’une représentation à Lille, prévue le 1er décembre. La cause était cette fois donnée : Hugues Aufray s’est cassé le poignet ! « Mais pas de quoi vous alarmer ! affirmaient les managers pour rassurer les fans. Il faut juste un peu de temps pour qu’il retrouve sa main et sa guitare ! À très vite ! Il vous embrasse ! » Ses équipes ne précisaient toutefois pas comment l’artiste s’était blessé, ni la durée de sa convalescence. Ce que nous sommes, de notre côté, en mesure de vous révéler.
Repos forcé
Sujet depuis quelque temps déjà à des vertiges, Hugues Aufray est un roc qui se fissure légèrement. Normal, quand on a son âge, me direz-vous… Justement : le poids des ans fait que les vertiges, la plupart du temps déclenchés par des baisses de tension (dues à des problèmes d’oreille interne, sinon, plus grave, à de petits AVC passagers), sont plus fréquents et nécessitent une vigilance toute particulière, à la fois d’un point de vue personnel et de la part des proches. Sinon, gare à la chute !
De chute, il en est justement question dans le cas d’Hugues Aufray. Tout comme l’infortuné Dave, le chanteur serait tombé accidentellement à son domicile à la suite d’un vertige. Comme souvent, en pareil cas, surtout à plus de 90 ans, la réception peut s’avérer plus que délicate. Combien de cols du fémur se sont-ils cassés de cette façon ! Pour Hugues Aufray, heureusement, il ne s’agit que de la main et du poignet. Cet accident a toutefois nécessité l’intervention d’une ambulance pour transporter le blessé à l’hôpital le plus proche.
À 93 ans, une fracture de cette nature est tout sauf anodine. Le temps de récupération peut varier de deux à trois mois, voire davantage, et il s’accompagne généralement de douleurs plus ou moins vives dans la zone concernée. Par la suite, une raideur chronique au niveau du poignet est fréquente. Autant dire que s’il veut gratter à nouveau un jour sa guitare (ce qui n’est malgré tout pas garanti), Hugues Aufray a tout intérêt à observer un maximum de repos dans les semaines et mois qui viennent.
Louis-Paul CLÉMENT
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