Hugo Clément : "Ça m’arrive d’avoir peur pendant mes reportages"

Après la politique, Hugo Clément met l’environnement au cœur de ses enquêtes. Invité sur les ondes de RTL ce samedi 20 février, le journaliste a confié qu’il est parfois victime de menaces lors de ses enquêtes.

Anciennement journaliste politique pour Le Petit Journal puis le Quotidien, désormais Hugo Clément met l’environnement au cœur de ses enquêtes et investigations. Cette fois,-ci, le journaliste de 31 ans est parti à la rencontre des personnes qui ont dédié leur vie à la sauvegarde des dauphins, pour un nouveau numéro de son émission Sur le front, diffusé ce dimanche 21 février à 20h50 sur France 5. Pour parler de cette nouvelle enquête, Hugo Clément était invité la veille, dans On Refait La Télé !.

Au micro de RTL, Hugo Clément a révélé être parfois victime de menaces sur les réseaux sociaux : "Ça nous arrive bien sûr de recevoir des menaces. Après, nous on va sur un sujet, puis on rentre chez nous, les gens qui sont vraiment les plus exposés aux menaces, sont ceux qui vivent sur place, qui toute l’année sont au contact de leur combat et qui eux ne peuvent pas rentrer. […] Ceux qui sont vraiment en première ligne, ce sont les gens qui sont sur le terrain et qui se battent pour ces choses-là", a-t-il expliqué, face à Jade et Éric Dussart.

Hugo Clément : "Ça m’arrive d’avoir peur"

Sur sa lancée, le compagnon d’Alexandra Rosenfeld est revenu sur son expérience au sein du Quotidien, au côté de Yann Barthès. Si déjà à l’époque Hugo Clément prenait des risques notamment au contact des militants politiques, pour lui "c’est aussi le rôle des journalistes de mettre le doigt là où ça fait mal, même quand ça mécontente certaines personnes". En toute transparence, le journaliste de 31 ans a révélé que lui aussi est parfois effrayé : "Bien sûr, ça m’arrive d’avoir peur pendant les reportages, et je pense que c’est sain d’avoir peur parce que ça évite aussi certaines erreurs. Il faut marcher au feeling, il y a des moments où on a peur et on n’y va pas. On se préserve. Le plus important, c’est la sécurité de l’équipe. Mais ça ne nous empêche jamais de mener les enquêtes à bien."

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