Harry Roselmack était l’invité d’Anne-Elisabeth Lemoine dans C à vous mardi 1er décembre 2020. Sur le plateau de l’émission de France 5, le journaliste est revenu sur un souvenir marquant : ce jour où, à 4 ans, on lui a interdit d’entrer dans un magasin en raison de sa couleur de peau.
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Harry Roselmack a fait carrière dans les médias. Le journaliste de 47 ans a débuté à la radio sur Media Tropical à partir de 1994, avant d’entrer en 2000 à Radio France. Une belle opportunité qui lui a permis d’être repéré par Canal + en 2005. Harry Roselmack entre alors chez I-Télé où il a présenté la grande édition de 18h à 18h30, avant de taper dans l’oeil d’Etienne Mougeotte, le vice-président de TF1, qui le nomme, en 2006, joker officiel de Patrick Poivre d’Arvor. Une belle réussite pour ce Tourangeau, né d’un père CRS et d’une employée de La Poste. Harry Roselmack a néanmoins décidé, en 2011, de laisser sa place de joker pour se consacrer à 100% à son magazine Sept à huit et à ses projets personnels, comme sa marque de cosmétiques Neoclaim.
Harry Roselmack victime de racisme
Harry Roselmack a également renoué avec l’une de ses passions : l’écriture. Le présentateur de la Une vient de sortir un recueil intitulé Nouvelles d’après 20h (Ed. Auteurs Du Monde). Un ouvrage paru lundi 20 novembre 2020, qu’il est venu présenter mardi 1er décembre 2020 sur le plateau de C à vous et dans lequel il évoque des thèmes de société importants, comme le racisme. Premier journaliste noir à présenter le 20 heures de TF1, Harry Roselmack a lui aussi souffert de discriminations en raison de sa couleur de peau, notamment lors de son enfance : « C’était incroyable. C’était en province, il me semble que c’était à Blois, mais ce n’est pas l’important. En réalité ce genre d’épisode arrive très régulièrement, on l’a vu dans l’actualité de ces derniers jours, on a vu encore à quel point l’apparence pouvait entrainer des situations dramatiques », a-t-il expliqué, en faisant référence à l’affaire Michel Zecler, le producteur de musique rué de coups par des policiers.
Interrogé sur le caractère systémique des violences policières par le chroniqueur Pierre Lescure, Harry Roselmack a tenu à souligner : « La récurrence des témoignages fait qu’on ne peut pas tout à fait parler d’incidents isolés, même si, il faut le dire, c’est une minorité de comportements, c’est marginal. »
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