Ce mercredi 8 juin, Emmanuel Macron a été giflé par un homme lors d’un déplacement dans La Drôme. En amont de cette visite, la députée de l’Hérault Coralie Dubost a informé un conseiller de l’Élysée au sujet de ses craintes de voir le président de la République attaqué ou menacé, comme l’a rapporté Libération ce mercredi 9 juin.
Les images ont été relayées partout. Si elles ont d’abord fait le tour des réseaux sociaux, les chaînes de télévisions et autres médias ont fini par s’en emparer à leur tour. Il faut dire que la séquence a été d’une rare violence. Ce mercredi 8 juin, alors qu’il a effectué une nouvelle étape de son Tour de France dans La Drôme, Emmanuel Macron a été frappé au visage par un homme, qui serait proche de la mouvance des Gilets Jaunes, d’après les informations du Figaro. Si le locataire de l’Élysée a tenté de minimiser l’événement, la classe politique a, elle, dénoncé et condamné cette agression. Coralie Dubost, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale et députée de l’Hérault, a fait part de ses craintes aux équipes du chef de l’État, la veille, comme l’a rapporté Libération dans son édition du mercredi 9 juin.
« Ce mardi matin même (…) Coralie Dubost confiait à un conseiller de l’Élysée sa crainte de voir le président attaqué pendant l’un de ses déplacements« , a indiqué le quotidien. Députée de l’Hérault depuis juin 2017, Coralie Dubost est devenue une habituée des déplacements. Depuis son élection, elle a aussi eu le temps de prendre le pouls de la situation – et de l’ambiance – sur le terrain. Invitée à réagir à l’agression du chef de l’État à l’antenne de CNews, ce mercredi 8 juin, l’élue locale s’est dit « choquée par ces images » : « Qui gifle le Président gifle la France », a-t-elle estimé. La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée Nationale a d’ailleurs salué la décision du président de la République de poursuivre le dialogue avec les Français suite à cet incident : « Emmanuel Macron repositionne la Présidence de la République au-dessus, réaffirme la dignité de la fonction, la prévalence du contact avec les français et poursuit son objectif de prise de pouls du pays », a-t-elle affirmé sur Twitter.
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Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron est menacé
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron est confronté à un tel incident. Le 14 juillet 2020, alors qu’il se promenait avec son épouse Brigitte Macron, au jardin des Tuileries, à Paris, il a été pris à partie par un petit groupe de manifestants Gilets Jaunes. A l’époque, la situation n’avait pas manqué de faire réagir. De nombreux opposants au chef de l’État, qui a toujours aimé allé au contact des Français, lui avaient reproché de faire preuve d’imprudence.
Contacté par nos soins, l’entourage du couple présidentiel avait démenti un risque sécuritaire : « Les sorties de Brigitte et Emmanuel Macron sont toujours encadrées par un dispositif discret, dont la particularité est de se rendre invisible« . L’agression d’Emmanuel Macron à Tain-l’Hermitage a tout de même posé question dans les rangs de LREM : « J’espère que l’on pourra continuer à aller au contact. C’est un sujet qui nous concerne tous », a souligné le député Roland Lescure, dans des propos rapportés par Libération. Un exercice qui, malgré les risques qu’il comporte, est devenu un grand classique en période de campagne électorale…
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
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