Ce jeudi 21 juillet, dans les colonnes du Monde, Bruno Cautrès, chercheur au CNRS, a notamment évoqué l’organisation des Jeux Olympiques de 2024, qui place Gérald Darmanin en ligne de mire.
Il reste environ deux ans à Paris pour organiser les Jeux Olympiques d’été, qui se dérouleront dans la capitale. D’ores et déjà, la question de la sécurité autour de cet immense évènement sportif international se pose, et elle concerne autant Anne Hidalgo qu’Emmanuel Macron. Comme le souligne néanmoins Le Monde, ce jeudi 21 juillet, un autre politique est particulièrement attendu au tournant : Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.
Bruno Cautrès, chercheur au Centre national de la recherche scientifique, a, de son côté, souligné que le bras droit du Président « ne peut pas se planter dans l’organisation des Jeux » et que c’est « sa priorité numéro 1 ». Il faut dire qu’après les incidents qui ont eu lieu au Stade de France en mai, lors de la finale de la Ligue des Champions, le bras droit du président de la République devra être à la hauteur pour que tout se passe bien.
Et Gérald Darmanin en est conscient puisqu’il a lui-même déclaré, le 5 juillet sur BFMTV, que ces deux événements ne sont « pas tout à fait la même chose » et que les enjeux sont d’autant plus conséquents pour celui de 2024. « Il y a beaucoup plus de spectateurs qui restent beaucoup plus longtemps sur le sol national, dans beaucoup d’endroits en France, et dans des moments de tension très différents que des matchs de football de Ligue des Champions ou de Coupe du Monde de football », avait-il affirmé, en soulignant que pour les JO de Paris, il faudra redoubler de vigilance.
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Le politique qui a « le plus à perdre » dans cette organisation
« Il y a la question de la lutte contre le terrorisme. Il y a la question du cyber », avait lancé Gérald Darmanin auprès de nos confrères, en assurant qu’avec ses collègues, ils « tirer[ont] désormais sereinement toutes les conclusions » après le fiasco du Stade de France. Pour Gaspard Gantzer, ex-conseiller de François Hollande, « c’est un jeu perdant-perdant pour lui » puisque le ministre est celui « qui a le plus à perdre » dans la mise en place de cet événement sportif. « Si ça se passe bien, personne n’ira le féliciter. Les lauriers iront à Emmanuel Macron et à Anne Hidalgo« , a-t-il estimé auprès du Monde, en ajoutant qu’au moindre pépin, « ils seront nombreux à lui tomber dessus ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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